Les hauts diplomates français, allemands et britanniques retrouvent, le 13 janvier, leurs homologues iraniens à Genève pour échanger autour du programme nucléaire de l'Iran. Cette consultation intervient dans un contexte d'inquiétudes marqué par des tensions entre l'Iran et Israël et le retour prochain de Donald Trump à la Maison Blanche.
Tenter de trouver une voie diplomatique pour empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique et reprendre l'initiative sur les négociations, c'est bien là l'objectif de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, une semaine avant l'investiture de Donald Trump.
Il ne s'agit pas pour les Européens de « ressusciter » les accords de Vienne de 2015, devenus caducs en raison des progrès réalisés par l'Iran depuis, mais de revenir autant que possible sur ces avancées.
Trump promet de revenir à une « pression maximale »
Lors de son premier mandat, le président américain Donald Trump s'était retiré de façon unilatérale de cet accord qui avait pour objectif d'endiguer le programme nucléaire iranien en échange d'un allègement de sanctions. Aujourd'hui, il promet de revenir à sa politique de « pression maximale » contre l’Iran.
Le président iranien s'est lui dit favorable à de nouvelles négociations. Dans un contexte de crise économique, il pourrait chercher à alléger les sanctions qui visent son pays. Mais face à l'instabilité régionale, il n'est pas près de renoncer à son programme nucléaire.
En novembre encore, après une mise en garde des Occidentaux pour son manque de coopération sur le nucléaire, l'Iran a annoncé la mise en service de nouvelles centrifugeuses.
Rfi