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À peine annoncé, mais toujours incertain, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu accuse déjà le Hamas de remettre en cause certains points de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, et de provoquer une crise de dernière minute. Ce que le Hamas dément.

« Le Hamas revient sur certains points de l'accord conclu avec les médiateurs et Israël dans une tentative d'extorquer des concessions de dernière minute, affirme un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benyamin NetanyahuLe cabinet de sécurité israélien ne se réunira pas (en vue d'approuver l'accord) avant que les médiateurs aient notifié Israël que le Hamas a accepté tous les éléments de l'accord », ajoute le texte.

De son côté, le Hamas dément contester quoi que ce soit de l'accord : « Les accusations de Netanyahu, selon lesquelles le mouvement reviendrait sur des points de l'accord de cessez-le-feu n'ont aucun fondement », a indiqué Sami Abou Zouhri, un dirigeant du mouvement islamiste palestinien. Israël « crée des tensions de toutes pièces à un moment crucial et [...] nous demandons au gouvernement américain sortant et au prochain de le forcer à mettre en œuvre l'accord ».

Le Premier ministre israélien devait réunir, ce jeudi matin, le cabinet de sécurité pour valider l'accord annoncé hier. Mais pour le moment, cette réunion est annulée. « C’est le désavantage de la négociation indirecte, confie une source diplomatique israélienne. Nous ne parlons au Hamas qu’à travers les médiateurs, et lorsque des points de l’accord sont remis en cause, il faut du temps pour réévaluer la situation », poursuit cette même source. Qui concède toutefois, que la politique politicienne israélienne s’immisce dans cette affaire et complique les avancées, rapporte notre correspondant à JérusalemSami Boukhelifa.

Benyamin Netanyahu est entre le marteau et l’enclume. D’un côté, Donald Trump, le président-élu américain, lui impose l’arrêt des combats à Gaza pour permettre le retour des otages israéliens. De l’autre, ses ministres d’extrême droite, farouchement opposés à cet accord, le menacent de faire tomber son gouvernement s’il signe ce cessez-le-feu, synonyme pour eux de « capitulation ».

Benyamin Netanyahu « crée de l’agitation »

L'accord prévoit une trêve, après plus de 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas. Il prévoit aussi la libération d’au moins un millier de détenus palestiniens, dont des prisonniers de haute sécurité. Ce qui est inacceptable pour les partisans de l’extrême droite, qui refusent également le retrait des troupes israéliennes de Gaza. Pour eux, l’année 2025 devait être synonyme d’annexion de l’enclave palestinienne, voire de la Cisjordanie. Leurs plans sont contrariés. Mais, ils disposent de moyens de pression sur le Premier ministre. Benyamin Netanyahu « crée de l’agitation », confie une autre source israélienne. Il tente de se sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve. 

Dans la bande de Gaza, les frappes israéliennes continuent. La Défense civile palestinienne a annoncé la mort de 73 personnes dans le territoire, depuis l'annonce de l'accord de trêve.

Des Israéliens divisés sur l'accord de trêve

À Jérusalem, les Israéliens, qu'ils soient en faveur de l'accord ou non, tentent de faire pression sur le gouvernement. Face au bureau du Premier ministre israélien, des proches de victimes de la guerre ont posé des cercueils recouverts du drapeau israélien pour dénoncer un accord qui à leurs yeux fragilise la sécurité du pays, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Dans les deux camps, on se dit déchiré entre espoir et inquiétude.

Source : Rfi