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C’est une grande tradition américaine avant chaque transition présidentielle : les grands bals de Washington pour célébrer l’inauguration de Donald Trump et son investiture comme 47e président des États-Unis. RFI a pu se rendre à celui de la communauté hispanique pro-Trump, l'une des soirées mondaines très sélect et politique de Washington.

Le grand bal d’inauguration de la communauté hispanique a évidemment commencé sur un air de mariachi.

Toute l’élite latino pro-Trump des États-Unis est rassemblée en tenue de soirée dans cette salle majestueuse d’un grand hôtel de Washington pour célébrer la prochaine investiture de Donald Trump dans l’euphorie. Le président argentin Javier Milei, qui a fait une entrée triomphale au milieu d’un parterre d’invités triés sur le volet, était l’invité d’honneur du gala d’inauguration de la communauté hispanique.

Sur scène, ce dernier a été accueilli par Vivek Ramaswamy, celui que Donald Trump a nommé aux côtés d’Elon Musk pour diriger son nouveau département de l’efficacité gouvernementale dont l’objectif est de mener des coupes budgétaires drastiques de 30% dans la fonction publique.

Dans la salle, plusieurs proches de Trump sont présents, tout comme son conseiller historique Roger Stone. S'ils sont convaincus que l’Argentine de Milei est un modèle à suivre pour l’Amérique de Trump, aux États-Unis, les latinos ont largement contribué à la victoire de Trump : 43% ont voté pour le président élu. C’est 8 % de plus qu’en 2024.

Rappelons que Donald Trump a nommé comme chef de la diplomatie Marco Rubio, influent sénateur républicain de Floride de 53 ans, né à Miami, fils d’immigrés cubains. Il devient le premier chef secrétaire d'État américain parlant couramment l’espagnol.

Annia et son mari sont venus de Miami pour fêter son inauguration. « Il fait mieux cette fois à cause de l’économie, mais aussi parce que beaucoup d’électeurs latinos sont très conservateurs. L’administration Biden parlait beaucoup de ces histoires de trans et de genre. C’était ça le problème », explique Annia.

« Dieu est avec nous »

Fille de pasteurs cubains exilés, Annia est arrivée aux États-Unis en 1981. Elle-même immigrée, elle soutient à fond la promesse d’expulsion de masse de Donald Trump. « Nous, on est venus légalement. Pourquoi laisser entrer n’importe qui comme ça ? C’est fou ! », lance-t-elle.

Avec son mari Carlos, ils ont totalement intégré la rhétorique trumpiste qui assimile migrant et insécurité. « Les gens qui sont entrés dans notre pays depuis quatre ans, on pense qu’ils sont là pour nous faire du mal de l’intérieur », assure Carlos.

« Dieu est avec nous », s’enthousiasme un orateur à la tribune. Fervents évangéliques, Carlos et Annia sont même convaincus que c'est la providence qui a sauvé Donald Trump de sa tentative d’assassinat pour mener à bien son projet.

Rfi