Aux États-Unis, le divorce n’est pas qu’une affaire de cœur brisé, c’est aussi une question de portefeuille. Et qui mieux que Donald Trump pour s’attaquer au nerf de la guerre : le partage des biens ? L’ancien président, fidèle à sa réputation, déclare la guerre à ce qu’il considère comme une injustice flagrante envers les hommes fortunés.
Il fallait s’y attendre : Donald Trump, trois fois marié et deux fois divorcé, connaît le terrain. Mais cette fois, il ne s’agit pas de régler ses propres comptes. Non, Trump veut réformer tout le système. Pour lui, l’actuel mécanisme du divorce serait devenu, et je cite, un "business lucratif" où certaines femmes saisissent l’occasion de "piller" les richesses accumulées par leurs époux. Rien que ça.
La solution qu’il propose ? Radicalisme à la Trump. Un plafonnement strict des compensations financières, fixé à 1 million de dollars, et présenté comme un "prêt garanti" pour aider l’épouse dans le besoin. Finie, selon lui, l’époque où épouser un homme riche pouvait signifier repartir avec une moitié du trésor familial. "Chacun devrait conserver ce qu’il a gagné par son travail", martèle-t-il, en bon défenseur des self-made men.
Évidemment, une telle proposition ne pouvait qu’enflammer les débats. Certains applaudissent le pragmatisme de l’ancien président, estimant que le système actuel récompense les opportunistes. D’autres, en revanche, dénoncent une vision cynique et méprisante des femmes, comme si elles n’étaient que des profiteuses attendant leur jackpot conjugal.
Qu’on soit d’accord ou non avec lui, il faut reconnaître à Donald Trump un talent certain pour mettre les pieds dans le plat. Derrière cette réforme, une question plus large se dessine : qu’est-ce qui est juste dans le partage des richesses au sein d’un couple ? Et surtout, la valeur d’un mariage peut-elle vraiment se résumer à des chiffres ?
Avec Trump, les réponses sont rarement nuancées. Mais une chose est sûre : aux États-Unis, même l’amour finit par passer par les dollars. Et Donald Trump, lui, préfère garder les siens bien au chaud.
Algassimou L Diallo