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C’est une décision qui pourrait avoir de lourdes conséquences. Ce vendredi 7 mars, Donald Trump a décidé de supprimer, avec effet immédiat, une subvention de 400 millions de dollars à l’université privée new-yorkaise de Columbia, l’une des plus prestigieuses du pays, accusée d’inaction face à des actes antisémites. Une mesure qui prouve, à qui en doutait encore, la politisation de l’enseignement aux États-Unis. Cette annonce pourrait être suivie par d’autres mesures de ce type selon un communiqué de plusieurs agences et ministères américains, dont ceux de la justice et de l’éducation.

L'administration Trump a annoncé vendredi 7 mars la « suppression immédiate » de 400 millions de dollars de subventions fédérales à l'université privée de Columbia à New York, qu'elle accuse d'inaction face « à des actes antisémites » sur son campus, visant les manifestations pro-palestiniennes.

Certes, si l'on s'en tient aux chiffres, 400 millions de dollars en moins, alors que les revenus de l’université de Columbia étaient de plus de 6 milliards et demi de dollars en 2024, cela ne semble pas mettre en péril la survie de cet établissement. Mais cette décision va avoir un impact, non seulement pour les professeurs et les étudiants, mais également pour tous ceux qui bénéficient de la recherche essentielle sur des maladies et d’autres problèmes de santé publique, dénonce Lynn Pasquarella, la présidente de l’Association américaine des universités.

Une « politisation de l'enseignement supérieur »

Donald Trump, qui n’a eu de cesse de dénoncer durant la campagne électorale l’inaction de certaines universités face aux étudiants pro-palestiniens, a donc mis sa menace à exécution. Et le choix de s’en prendre à l’université de Columbia n’est pas anodin, puisque cette institution était devenue l’épicentre des manifestations pro-palestiniennes.

La présidente par intérim de Columbia, dans un courriel adressé vendredi soir à l’ensemble de l’université, tente de tempérer et se dit prête à travailler avec le gouvernement fédéral pour répondre à ses préoccupations légitimes. Reste que cette annonce de Donald Trump « est un nouvel exemple de la politisation de l'enseignement supérieur et de l'ingérence du gouvernement qui entravent la liberté académique et l'autonomie institutionnelle », a regretté Lynn Pasquerella dans une réaction à l'AFP. 

La présidente de l’Association américaine des universités ajoute que les positions de l'administration Trump « soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à la liberté académique et les droits du premier amendement » de la Constitution américaine sur la liberté d'expression. Les conséquences seront ressenties « non seulement par les professeurs et les étudiants, mais aussi par tous ceux qui bénéficient de la recherche essentielle sur des maladies » et « d'autres problèmes de santé publique, menée à Columbia », précise-t-elle.

D'autant plus que Donald Trump a réitéré ses menaces cette semaine, promettant de couper les fonds à toute université qui autoriserait des manifestations illégales.

Rfi