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Israël menace de reprendre les combats à Gaza mais, dans le même temps,  s’apprête à envoyer des négociateurs à Doha pour relancer les discussions sur la libération d’otages. Et cela dans un contexte de tensions grandissantes.

C’est une délégation israélienne technique qui se mettra en route pour le Qatar le lundi 10 mars au matin, écrit notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Et c’est dans les heures qui viennent que le cabinet israélien de sécurité doit se réunir pour définir les prérogatives des négociateurs.

Selon le bureau du Premier ministre, Benyamin Netanyahu, Israël répond ainsi à l’invitation des médiateurs égyptiens et qatariens avec le soutien américain et se joint à ces pourparlers déjà en cours. Mardi, l'émissaire américain Steve Witkoff rejoindra  les équipes sur place à Doha pour tenter de donner un coup de pouce qui permettra de finaliser un accord.

Prolongation ?

À l’heure actuelle, il est question de la prolongation du cessez-le feu pour toute la période du ramadan et peut-être même un peu plus. Et de la libération d’une dizaine d’otages vivants dès la signature de l’accord. Ce qui a forcé la main d'Israël ce sont les révélations sur la tenue des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas pour obtenir en particulier la restitution des otages américains toujours retenus à Gaza. Un seul d’entre eux est toujours présumé vivant.

De son côté, la position du Hamas n'a pas varié. Le mouvement islamiste palestinien demande à négocier la fameuse deuxième phase du cessez-le-feu. Elle doit permettre de nouvelles libérations d'otages israéliens et de détenus palestiniens, le retrait total de l'armée israélienne de la bande de Gaza et la fin du blocus.

Le Hamas estime avoir reçu « des signaux positifs » ces derniers jours. Reste que le processus suspendu est porteur du risque d'une reprise de la guerre. C'est dans ce contexte que le Hamas a diffusé cette semaine une vidéo montrant l'un des otages israélien en vie.  

Malgré la trêve, une frappe aérienne

Dans ce contexte de crise, l'armée israélienne a annoncé une frappe aérienne contre des combattants palestiniens qui « tentaient de cacher un engin explosif dans le sol dans le nord de Gaza ». Un nombre indéterminé de « terroristes » a été tué, selon elle, dit l'AFP. Arraché par les médiateurs - États-Unis, Qatar, Égypte - après des mois de négociations ardues, l'accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier après quinze mois d'une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque d'une violence sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

La première phase de cet accord, durant laquelle le Hamas a rendu 33 otages israéliens, dont huit morts, enlevés lors de l'attaque du 7-Octobre, et Israël a libéré environ 1 800 détenus palestiniens, s'est achevée le 1er mars. Le samedi 8 mars, des proches des otages ont appelé à oeuvrer pour un accord qui permettrait de ramener tous les otages, lors d'un rassemblement à Tel-Aviv. « Si vous reprenez la guerre, les otages mourront à cause de vous. Vous aurez leur sang sur les mains », a averti Omri Lifshitz à l'attention de M. Netanyahu, dont le père Oded est mort en captivité.

Rfi