Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 596 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Les combats entre les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et leurs adversaires pro-Bamako du Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) ont repris vendredi 22 juillet à 5h du matin à Kidal. Comme la veille, des tirs nourris ont à nouveau été entendus dans la ville. Selon les belligérants, les combats ont déjà fait de nombreux morts, mais aucun bilan humain précis n’était disponible dans l’immédiat.

« C’est la guerre. Il y a plusieurs morts depuis hier », a indiqué à Jeune Afrique Alghabass Ag Intalla, un des leaders de la CMA présent à Kidal. Fahad Ag Almahmoud, le secrétaire général du Gatia, a pour sa part affirmé que quatre de ses combattants avaient perdu la vie dans les affrontements, débutés la veille vers 16h.

Le déclenchement de ces violents combats, dont chaque camp se renvoie la responsabilité, a mis fin à la fragile trêve qui prévalait entre ces deux groupes armés cohabitant dans Kidal depuis le mois de février. Chacun défend les intérêts de tribus touarègues rivales, qui se battent pour le contrôle de la ville : celle des Ifoghas pour la CMA et celle des Imghad pour le Gatia.

La Minusma appelle à la « cessation immédiate » des hostilités

« Nous avons essayé de cohabiter avec le Gatia, mais c’est impossible », assure Alghabass Ag Intalla. Selon lui, le Gatia a mis le feu en poudre en assassinant un de leurs « officiers », Assadeck Ag Mossa, tué le 19 juillet à Kidal dans des circonstances troubles. De son côté, le Gatia accuse la CMA d’avoir tiré jeudi sur deux de ses véhicules dans l’est de la ville, acte qui aurait ensuite provoqué l’escalade de la violence. « Il faudrait que les Ifoghas se mettent dans la tête qu’ils doivent accepter les Imghad à Kidal. Ils n’ont pas le choix, nous ne pouvons pas être des persona non grata dans nos propres maisons », dénonce Fahad Ag Almahmoud.

La Minusma, la mission de l’ONU au Mali, a appelé dans un communiqué à la « cessation immédiate des hostilités ». Elle indique aussi avoir « pris des dispositions pour assurer la protection de la population civile et la défense de son mandat », tout en précisant qu’elle « utilisera à cette fin tous les moyens nécessaires ». Vendredi matin, ses hélicoptères tournaient au-dessus de Kidal et la mission onusienne a indiqué dans un tweet, à la mi-journée, que ses troupes étaient déployées sur place.

 

Jeuneafrique .com