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En dépit des mesures prises par les autorités pour faire face à la crise du carburant à Conakry, le secteur de la pêche subit de sévères contrecoups. Les pêcheurs sonnent l'alarme face à une éventuelle rareté de poisson sur le marché, entraînant inévitablement une hausse des prix.

Depuis l'explosion du principal dépôt d'hydrocarbures en plein cœur de la ville, le gouvernement a mis en place des mesures pour atténuer l'impact de la crise des produits pétroliers sur la population. Parmi ces mesures, figure l'interdiction formelle de vendre du carburant aux détenteurs de bidons. Bien que cette mesure n'ait officiellement pas vocation à toucher les pêcheurs, ces derniers rencontrent des difficultés sur le terrain pour s'approvisionner.

Alpha Camara, secrétaire administratif de l'Union nationale des pêcheurs et artisans de Guinée, souligne les défis auxquels sont confrontés les pêcheurs : « Nous sommes conscients des efforts déployés par le gouvernement en faveur des pêcheurs. Cependant, la station de Dabondy pose problème. Elle ne peut pas répondre aux besoins des pêcheurs, car le ravitaillement de trois pêcheurs seulement peut remplir un minibus. Certains pêcheurs ont besoin de 5 à 6 bidons de 20 litres par marée, tandis que d'autres embarcations peuvent nécessiter 3 fûts d'essence par marée pour une semaine en mer. »

Il souligne également les pratiques douteuses, ajoutant : « Il y a aussi des individus munis de bidons qui se faufilent parmi les pêcheurs pour obtenir du carburant. Nous souhaitons que le gouvernement vend lui-même l'essence dans les stations situées aux débarcadères. Actuellement, la plupart des pêcheurs sont au chômage, et à ce rythme, nous risquons de nous diriger vers une rareté des produits halieutiques sur les marchés du pays. La rareté détermine la valeur, donc ceux qui parviendront à obtenir du poisson auront le pouvoir de fixer les prix à leur guise. Il est temps de prévenir cette situation pour le bien-être des citoyens les plus démunis. »

Aziz Camara