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Ce 16 octobre 2024, le Premier ministre Bah Oury a accueilli une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), marquant une nouvelle étape dans les efforts de la Guinée pour stabiliser ses finances publiques et relancer une économie vacillante. Alors que le FMI est en mission dans le pays depuis plusieurs semaines, cette rencontre souligne une réalité que personne ne peut ignorer : la Guinée est à un tournant décisif, et les choix qui seront faits aujourd’hui détermineront l’avenir économique de la nation.

Bah Oury a été clair lors de cet échange. Le constat du FMI est sévère, mais juste. Le pays souffre d’une gestion inefficace de ses ressources publiques, minée par une fraude fiscale endémique qui affaiblit les bases même de l’État. C’est un mal connu, un mal que les gouvernements successifs ont trop souvent laissé prospérer. Mais aujourd’hui, l’heure est à la refonte. « Optimiser la gestion économique de l’État » n’est plus une option ; c’est une nécessité absolue, a martelé le Premier ministre.

Cependant, les paroles seules ne suffisent plus. Bah Oury, conscient des défis titanesques qui attendent son gouvernement, en appelle à un soutien technique plus appuyé du FMI pour renforcer les institutions locales comme l’ANLC et la CRIEF, déjà en première ligne dans la lutte contre la corruption et les crimes économiques. L’idée est simple : sans un appareil judiciaire et fiscal solide, les promesses de développement resteront vaines.

Le Premier ministre a également rappelé l'ambition du président de la transition de calquer certaines réformes sur le modèle du Millennium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis, un programme réputé pour son efficacité à soutenir les pays engagés sur la voie des réformes économiques sérieuses. Bah Oury voit dans cette approche une opportunité cruciale pour réorienter durablement la Guinée vers un développement économique véritablement inclusif.

La fraude fiscale en Guinée n’est pas seulement un problème économique. C’est une question de justice sociale, de confiance entre l’État et les citoyens. Si Bah Oury parvient à transformer ces discussions avec le FMI en actions concrètes, il aura posé les bases d’un renouveau historique pour la Guinée. Mais le chemin sera long, semé d'embûches, et chaque jour comptera.

Alpha Amadou Diallo