Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 514 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Conakry, 31 décembre 2024 – L’hémicycle était en effervescence ce mardi, alors que les Conseillers nationaux se sont réunis en session plénière pour adopter le volet dépenses du Projet de Loi de Finances Initiale (PLFI) pour l’exercice 2025. Avec un montant total évalué à 43 649,09 milliards de GNF, ces dépenses marquent une augmentation notable de 12,47 % par rapport à la Loi de Finances Rectificative 2024.

La progression, évaluée à 4 819,50 milliards de GNF, résulte principalement de l’ajustement des dépenses du budget général, qui s’élèvent désormais à 42 254,94 milliards de GNF, et de celles du budget d’affectation spéciale, chiffrées à 1 214,15 milliards de GNF.

Un examen minutieux des recommandations 

La plénière a été également l’occasion pour les Conseillers de dresser un bilan de la mise en œuvre des recommandations faites au Gouvernement depuis leur installation. Le rapport présenté fait état de 57 recommandations émises depuis février 2022. Sur ce total, seules 16 ont été pleinement appliquées, soit 28 %. Vingt recommandations ont été partiellement suivies (35 %), tandis que 21 sont restées sans suite (37 %).

« Ces chiffres traduisent des avancées, mais également des efforts à poursuivre pour assurer une meilleure exécution des directives parlementaires », a souligné un Conseiller lors des débats.

Vers une gestion budgétaire renforcée

Cette hausse des dépenses pour l’exercice 2025 reflète les priorités stratégiques du Gouvernement, axées sur le renforcement des infrastructures, l’amélioration des services publics et la réduction des inégalités. Toutefois, les parlementaires ont insisté sur l’importance d’une gestion rigoureuse et transparente des fonds publics pour maximiser l’impact de ces investissements.

Alors que les regards sont tournés vers l’exécution de ce budget ambitieux, les défis restent nombreux pour concrétiser les objectifs de développement économique et social de la nation.

Saliou Keita