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Le Tribunal de Première Instance de Mafanco poursuit l’examen d’une affaire de diffamation opposant Badra Koné, président de la délégation spéciale de la commune de Matam, à trois responsables du quartier Madina École. Les accusés, Morlaye Sylla, Aboubacar Keita et Makan Diallo, comparaissent pour des propos jugés diffamatoires à l’encontre du maire, concernant une affaire de vente ou de bail présumé de la maison des jeunes du quartier.

Lors de l’audience tenue le jeudi 3 octobre, la parole a été donnée à la partie civile, représentée par Badra Koné. Ce dernier a exprimé sa profonde indignation face aux accusations portées contre lui. Il a expliqué que les propos des accusés, relayés dans une vidéo diffusée après une réunion du conseil de quartier, avaient gravement porté atteinte à son honneur et à sa dignité. « Ces propos m'ont profondément affecté. Ils m'ont humilié et rabaissé dans mon rôle de maire », a-t-il déclaré à la barre.

L’origine de l’affaire remonte à une visite de la commune dans plusieurs établissements, dont la maison des jeunes de Madina École, dans le cadre du Programme Annuel d'Investissement (PAI). L’objectif de ces visites, selon Badra Koné, était d’évaluer les infrastructures nécessitant des rénovations. Cependant, quelques jours après leur passage, une réunion s’est tenue au quartier Madina École, au cours de laquelle il aurait été affirmé que la mairie avait l’intention de vendre ou de louer la maison des jeunes.

Les accusations, relayées par les prévenus dans une vidéo diffusée publiquement, ont profondément heurté Badra Koné. « Ils ont insinué que la mairie voulait vendre ou louer la maison des jeunes, ce qui est totalement faux. Ils ont tenu ces propos de manière intentionnelle dans le but de me diffamer », a-t-il dénoncé. Le maire a réclamé des excuses publiques de la part des accusés, notamment de Morlaye Sylla et Aboubacar Keita, qui sont intervenus directement dans la vidéo incriminée. Quant à Makan Diallo, elle est accusée d’avoir présidé la réunion ayant conduit à la diffusion des propos diffamatoires, bien qu'elle n'ait pas pris la parole.

Badra Koné a conclu sa déposition en réaffirmant son engagement à ne pas être perçu comme un dirigeant autoritaire et unilatéral. « Je demande que justice soit faite, car ma dignité a été bafouée. »

Le procès se poursuit avec l’audition des prévenus, qui avaient nié les faits lors de la précédente audience du 18 septembre.

Saliou Keita