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Comme dans de nombreux pays, le président de la transition guinéenne, le général Mamady Doumbouya, a présenté ses vœux à la nation le mardi 31 décembre 2024. Ce discours solennel, bien qu’empreint d’ambitions affichées, a suscité des réactions partagées au sein de la classe socio-politique guinéenne.

Interrogé le lendemain, mercredi 1er janvier 2024, Elhadj Sory Sanoh, membre de la coordination du RPG pour la Haute Guinée et ancien préfet de Kérouané, n’a pas caché sa déception. « Le discours en lui-même n’est pas mauvais, mais les Guinéens attendaient des réponses concrètes : pourquoi la transition n’a-t-elle pas pris fin au 31 décembre 2024 ? Quelles solutions propose-t-on pour sortir de la crise actuelle ? Rien de cela n’a été évoqué », a-t-il déclaré.

Un discours qui laisse sur leur faim

Dans son allocution, le général Doumbouya a promis l'organisation de toutes les élections en 2025, mais cette annonce n’a guère convaincu les sceptiques. « Aucune des dix activités annoncées en 2021 n’a été pleinement réalisée. Comment croire que ces engagements seront respectés cette fois-ci ? La lutte contre la corruption, la gestion rigoureuse des fonds publics, la promotion des libertés… Tout cela reste au point mort,» a martelé Elhadj Sory Sanoh.

Il a ajouté que l’absence d’éléments clairs sur une feuille de route précise accentue les frustrations. « Si ces élections se tiennent comme promis, tant mieux. Mais, pour l’instant, nous restons prudents et quelque peu pessimistes », a-t-il conclu.

Des attentes encore non comblées

Alors que la Guinée amorce une année décisive, les attentes restent immenses. La population, éprouvée par des problèmes sociaux économiques et sécuritaires persistants, espère des actes concrets et une vision claire pour sortir de l’impasse. La promesse d’élections en 2025 est perçue comme une étape nécessaire, mais pas suffisante.

Pour les observateurs, l’année 2025 s’annonce comme un test crucial pour l’avenir démocratique du pays. Si les promesses formulées lors de ce discours de Nouvel An ne se traduisent pas en réalités tangibles, le général Doumbouya pourrait perdre davantage de crédibilité auprès de ses concitoyens.

Dans un contexte de tensions et d’attentes grandissantes, le compte à rebours est lancé. Le général Doumbouya saura-t-il convaincre par des actions concrètes et répondre aux espoirs d’une nation en quête de stabilité ? L’avenir proche le dira.

Mamadi Traoré