Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 515 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Alors que l'année 2025 vient de débuter, les regards des fidèles musulmans se tournent déjà vers l'un des moments les plus sacrés de leur foi : le pèlerinage à La Mecque. Et en Guinée, le secrétariat général aux affaires religieuses semble bien déterminé à anticiper les attentes des futurs pèlerins.

Lors d'une rencontre tenue le mercredi 22 janvier, le secrétaire général, Elhadj Karamoko Diawara, a annoncé que le tarif pour le Hajj 2025 sera fixé d'ici la fin de la semaine. Une déclaration qui laisse entrevoir une volonté de transparence et de planification, mais qui suscite également des interrogations au sein de l'opinion publique.

Cette année, comme les précédentes, la demande de participation dépasse largement le quota attribué par l'Arabie Saoudite à la Guinée. Avec seulement 10 000 places disponibles, des milliers de candidats au pèlerinage devront une fois encore composer avec la réalité d'une offre limitée. Elhadj Karamoko Diawara a donc invité ceux qui n'auront pas la chance de s'enregistrer cette année à faire preuve de compréhension. Une précision qui, bien que nécessaire, ne suffira probablement pas à apaiser toutes les frustrations.

Le processus d'enregistrement, évoqué lors de la réunion, reste un enjeu majeur. Chaque année, les élus du Hajj sont confrontés à des démarches administratives complexes et, parfois, à des accusations de favoritisme ou de mauvaise gestion. Pour répondre à ces critiques, le secrétariat semble vouloir jouer la carte de l'anticipation et de la rigueur.

Au-delà des questions logistiques, cette édition 2025 sera aussi une épreuve pour mesurer la capacité des autorités guinéennes à gérer un événement d'une telle ampleur. Dans un contexte où la moindre erreur peut rapidement prendre une dimension nationale, voire internationale, chaque décision comptera.

Reste à savoir si les engagements pris lors de cette réunion se traduiront par des actions concrètes. Une chose est sûre : le Hajj est bien plus qu'un simple voyage spirituel. Pour des milliers de Guinéens, il représente un rêve de toute une vie, et pour les autorités, une responsabilité immense.

Alpha Amadou Diallo