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Notre reporter a tendu le micro ce matin du 25 Mai 2019 a une victime qui est devenu porte-parole des victimes de déguerpissement de Dar Es Salam. M. Issiaga Bangoura, explique les calvaires qu’il a vécus pendant deux jours. Et lance un appel aux bonnes volontés et ONG de venir au secours. Interview.
Ramatoulaye.com: Bonjour M. Bangoura ! Comment vous avez-vécu cette situation ?
Le premier jour, il faut dire que la situation était tendue, il y a eu un peu de résistance, la foule était déterminée à résister contre les casseurs, il y avait 54 Pic up des gendarmes, ayant constaté la détermination de la foule, ils ont augmenté à 60 Pic UP des gendarmes, quand ils lancent les gaz lacrymogènes, les jeunes les retournaient les mêmes gaz, et les cailloux. Ils ont compris qu’avec les gaz lacrymogènes, ils ne peuvent pas.
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Le ministre de la ville et de l’Aménagement du Territoire Ibrahima Kourouma à l’offensive pour le déguerpissement des occupants des alentours de la décharge de Dar-es-Salam.
Ce jeudi, 25 Mai 2019 une dizaine de pick-up de la gendarmerie et un bulldozer du génie militaire étaient sur les lieux pour passer à l’action.
Quelques citoyens demandés sur place disent ne pas être informés de l’opération. Une victime interrogée par nos reporters sur ce qu’elle compte faire, répond : « Je n’ai rien à dire, je ne sais pas où aller, je suis perdue, Je m’en remets à Dieu »
Add a commentLa Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG), a procédé ce mercredi à la remise d’un don au collectif des victimes de Kaporo-rails et Kipé2.
Ce geste est composé de 20 sacs de riz, 10 sacs de sucre et une somme de 25 millions de francs guinéens. Selon Lansana Diawara le coordinateur National de MAOG, ce don a été mobilisé grâce à l’appui des partenaires tant en Guinée qu’en France.
« Ce collectif, en tant que société civile, n’a pas été mis en place pour quémander mais c’est pour réclamer le droit, dénoncer l’injustice sociale dont les citoyens sont victimes aujourd’hui. Ce ne sont pas des démunis ni des réfugiés, ils sont victimes d’injustice. Donc chacun de nous, chaque guinéen, d’où qu’il se trouve, doit se lever pour combattre cette injustice ». A dit – Mamadi Diawara
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