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À Guéckédou, une crise humanitaire sans précédent s'installe alors que vingt des vingt-six quartiers de la ville sont inondés suite à des pluies torrentielles. Lansana Kouyaté, président du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN), dénonce l'inaction des autorités et appelle à des mesures d'urgence pour protéger les populations vulnérables et renforcer les infrastructures, déjà mises à mal par des catastrophes similaires. Dans une déclaration poignante, il souligne l'importance d'une mobilisation collective pour prévenir de futures tragédies, posant ainsi la question cruciale : combien de drames supplémentaires faudra-t-il pour que des actions significatives soient enfin prises ?

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Arrestation de quatre suspects : La DCPJ dévoile les détails d'une série d'attaques armées à Conakry et environs

Le lundi 12 août, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a présenté à la presse quatre individus présumés être responsables d'une série d'attaques armées qui ont semé la terreur dans la capitale Conakry et ses environs. Ces suspects avaient été appréhendés le 6 août dernier par la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de la DCPJ, un groupe spécialisé de la division d’appui opérationnel.

Selon le commissaire divisionnaire de police Sérafing Haba, directeur central adjoint de la DCPJ, ces individus sont impliqués dans plusieurs attaques violentes, dont certaines ont entraîné des pertes humaines. Parmi les attaques citées figurent celle de la carrière de sable de Wassou, dans la préfecture de Dubréka, ainsi que des incidents à la station Shell de Kagbélén, un magasin au Kilomètre 36, le marché de Coyah, et la mosquée de Sangoyah. « Le 24 juin 2024, ils ont perpétré une attaque à main armée à Matoto Khabitayah, et le 9 juillet 2024, à Bawa, dans Dubréka. Le 4 août 2024, ils ont mené une autre attaque à Kindia, dans le quartier Khaliakhory, utilisant des fusils de guerre », a précisé le commissaire Haba.

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