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Chers compatriotes,
L’année 2019 qui s’est achevée, a été une année difficile pour nous guinéens. Elle a été malheureusement marquée par la cristallisation de toutes les énergies autour du projet de troisième mandat qui, depuis le début de l’année est devenu la priorité d’Alpha Condé.
Ce projet fortement rejeté par les guinéens a amené les Partis Politiques de l’opposition et les Forces Sociales à se regrouper au sein du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) afin de créer et d’amplifier un mouvement citoyen capable d’arrêter la mise en œuvre de ce projet funeste. Ainsi, des actions fortes ont été entreprises et nous sommes parvenus à des résultats encourageants, en dépit de la répression sauvage de l’Etat qui a entrainé en moins de deux mois plus de 25 morts et de nombreux blessés.
Ces soldats de la démocratie méritent notre respect et notre reconnaissance. Ces jeunes gens sont tombés sous les balles de certains éléments des forces de défense et de sécurité à la solde d’un pouvoir qui n’a plus que la violence à apporter comme solution aux multiples revendications des guinéens. Ce lourd bilan est la preuve éloquente du peu de respect que les autorités du pays ont pour la vie de nos compatriotes.
Je salue aussi le courage des centaines de jeunes arbitrairement arrêtés dans le cadre de ce combat sans oublier, bien sûr, tous les responsables du FNDC qui ont été injustement incarcérés par un pouvoir désemparé.
C’est ainsi que, dans le souci de parvenir à ses fins, Alpha Condé tient vaille que vaille à organiser dans la précipitation des élections législatives dont le seul objectif est de lui octroyer son fameux troisième mandat. C’est pourquoi, les partis d’opposition sont déterminés à s’opposer à toute élection sur la base d’un fichier corrompu tel qu’envisagé par une CENI aux ordres.
Au plan social, l’ethno stratégie et la pauvreté ont fragilisé le tissu social. Des pratiques visant à diviser voire à opposer les guinéens les uns aux autres se sont répandues au-delà même de l’Administration. Le Chef de l’Etat contribue personnellement à aggraver cette situation par des discours incendiaires, appelant ses militants à se préparer à affronter d’autres guinéens ou qualifiant d’ennemis ceux qui ne souscrivent pas à ses actions ou à sa politique.
2019 est une année perdue pour nos jeunes qui, plongés dans le désarroi complet, sont contraints à l’exil avec tous ses risques ; pour nos paysans,
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Lettre ouverte à M. Cellou Dalein Diallo
Président de l’UFDG Conakry
Monsieur Cellou Dalein Diallo,
Bonjour. J’éprouve aujourd’hui un réel plaisir à vous adresser la présente pour partager avec vous quelques réflexions sur la situation socio-politique que connait notre pays.
Tout d’abord je vous saurais gré d’accepter que je vous tutoie, me sentant ainsi plus proche et donc à même de vous parler plus aisément. Ensuite vous voudrez bien tolérer cette voie de la lettre ouverte, ne pouvant le faire face-à-face, vu les circonstances et le lieu. Enfin veuillez croire en l’assurance de ma bonne foi et en mon intention de ne vouloir servir, par ce biais, que les intérêts supérieurs de notre pays.
Monsieur Cellou Dalein Diallo,
Le processus de démocratisation en cours en Guinée a été lancé en 1990, à partir d’un célèbre discours du Général Lansana Conté (paix à son âme), alors Président du CMRN1, dans lequel celui-ci annonçait un multipartisme « limité dans un premier temps à deux partis ».
Les forces vives de la nation, alors sous l’égide de deux formations politiques clandestines, en l’occurrence le RPG2 du Pr Alpha Condé et l’UNR3 du doyen Bah Mamadou (paix à son âme), ont déclenché de véhémentes protestations au lendemain de ce discours, revendiquant l’ouverture totale du multipartisme ou rien. Les échauffourées et manifestations récurrentes qui en ont découlé se poursuivirent jusqu’en avril 1992, date à laquelle le pouvoir militaire a dû concéder le multipartisme intégral.
Au nombre des partis politiques reconnus le 3 avril 1992 figurait, si ma mémoire est fidèle, l’Union des Forces Démocratiques (UFD), fondée à l’initiative, entre autres, de Messieurs Bah Oury et Abdoul Diallo (ce dernier étant un banquier travaillant à l’époque à l’UIBG).
Suite à la reconnaissance des partis politiques, les fondateurs de l’UFD auraient d’abord consulté M. Siradiou Diallo (paix à son âme), et plus tard le Pr Alfa Sow (paix à son âme également), pour prendre la tête de leur formation politique. Ce dernier l’aurait accepté volontiers mais, une brouille, dont j’ignore l’origine, ne tarda pas à éclater au sein de l’UFD, provoquant la scission du parti en deux nouvelles formations, d’où la naissance de la branche UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée).
Add a commentDÉCLARATION DE LA COALITION DÉMOCRATIQUE POUR LA NOUVELLE CONSTITUTION (CODENOC) RELATIVE A LA VOLONTÉ DE L’OPPOSITION DITE RÉPUBLICAINE D’EMPECHER LA TENUE DES a ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
La Coalition démocratique pour la nouvelle constitution CODENOC à l’orée de la nouvelle année 2020, présente les vœux les meilleurs au peuple de Guinée, souhaite que cette année soit une année porteuse d’espoir, de santé, de prospérité et de paix pour les guinéennes et guinéens.
Au moment où nous célébrons la nouvelle année, contre toute attente, l’opposition dite républicaine réunie au sein du FNDC vient encore une fois de faire preuve d’extrémisme en omettant son droit élémentaire qui est celui de participer ou non à des élections, tout en déclarant publiquement sa volonté d’empêcher la tenue des élections législatives prochaines appelant à des actions d’incivisme et même de « djihad » entendez « appel à la guerre sainte ».
Cela se confirme par l’introduction frauduleuse d’armes et de munitions saisies au niveau de nos frontières sur des groupes de personnes mal intentionnées et déterminées dans leur déclaration à instaurer une situation de guérilla et de « djihad » dans notre pays.
La CODENOC condamne avec fermeté ces agissements et ces propos de nature à troubler la quiétude sociale. Elle attire l’attention de la communauté nationale et internationale sur les velléités entretenues par l’opposition dite républicaine réunie au sein du FNDC.
La Guinée est un pays qui maintient depuis 2010 une bonne tradition d’organisation des élections et le respect des délais légaux est un impératif pour tous.
Les élections sont organisées par une institution indépendante à composition paritaire, dont les principaux responsables sont désignés par les partis politiques notamment de l’opposition, de la mouvance et de la société civile.
Le déroulement des opérations de vote, la compilation des résultats et la diffusion des résultats se font en présence des représentants des partis politiques dont ceux de l’opposition aussi bien à la CENI que dans tous les bureaux de vote et dans les
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