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L’offensive diplomatique du Président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo aux USA s’est poursuivie à Washington les journées du 18 et 19 juillet.
Très tôt dans la matinée du jeudi, il a été reçu par le sous-secrétaire d’État-adjoint chargé de la Démocratie, des Droits de l’homme et du Travail, Monsieur Scott Busby qui s’est montré particulièrement réceptif aux inquiétudes exprimées par l’ancien Premier ministre. Les deux hommes ont promis de garder le contact et Monsieur Busby a souhaité être tenu informé de l’évolution de la situation qu’il a jugée lui-même préoccupante.
Il a rencontré successivement les responsables du Center for Strategic and International Studies (CSIS), du National Democratic Institute (NDI) et de Heritage
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Annoncés pour rester dans les coins réputés chauds de la capitale, les PA sont toujours visibles dans la commune de Ratoma. Cet état de fait, ajouté à l’interdiction des manifestations, les arrestations en cascade d’opposant, les procès contre des journalistes et l’autorisation récemment faite aux gendarmes de porter des armes à feu, sont entre autres préoccupation des défenseurs des droits de l’homme. Mamadou Kaly Diallo, activiste des droits de l’homme, membre du collectif des organisations de défense des droits de l’homme contre un nouveau mandat parle d’une situation assez grave.
Interview
Que pensez-vous du débat sur une nouvelle constitution en Guinée?
C’est clair, il y a un débat. Ce qui ne devrait pas être. Dans la mesure où la constitution guinéenne est très claire. Le mandat présidentiel est de cinq ans renouvelable qu’une seule fois. Donc toute personne qui fait une promotion anti-constitutionnelle, en principe, il devrait subir les rigueurs de la loi. D’ailleurs on ne parle plus d’une révision constitutionnelle, ce qui est prévue dans la constitution, on ne parle que d’une nouvelle constitution. Cela suppose qu’il y ait un vide juridique et tel n’est pas le cas. Donc je pense que d’autant plus que l’article 157 vient même en tirant les leçons du passé, parce qu’on ne peut pas occulter que cette constitution actuelle qui rend, à travers son article 154, le nombre et la durée du mandat présidentiel intangibles y compris la forme républicaine de l’État, le pluralisme politique et celle de la laïcité, c’est le fruit d’une longue lutte, avec effusion de sang et beaucoup de sacrifices.
En tirant toutes ces leçons, le législateur a jugé opportun de rendre le nombre et la durée du mandat présidentiel intangibles en Guinée. Donc c’est pour favoriser l’alternance politique, qui favorise la stabilité politique du pays et qui évite les crises perpétuelles, avec toutes ces violations massives et graves des droits de l’homme. Donc le président Alpha Condé devrait organiser une alternance pacifique, favoriser la stabilité et bénéficier des garanties et des privilèges qui seront dus à un ancien chef d’État.
Quelle lecture faîtes-vous de la situation des droits de l’homme en Guinée ?
Add a commentLes rencontres officielles du Président de l’UFDG à Washington ont commencé dès son arrivée le mardi 16 juillet. Il a été reçu par le doyen des républicains au Congrès M. Jim Sensenbrenner, membre de la commission des affaires étrangères.
Ensuite, il s’est entretenu avec Robert Malley, Directeur d’International Crisis Group (ICG). Le mercredi matin, Cellou Dalein Diallo a été reçu au Département d’État où il a eu un entretien d’environ une heure avec le sous-secrétaire d’État chargé des affaires africaines, M. Tibor Nagy entouré de ses principaux collaborateurs.
Dans la journée, le Président de l’UFDG s’est entretenu successivement avec :
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