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A l’occasion de la célébration de 21ème anniversaire de la création de la Cour pénale internationale (CPI), la Coalition guinéenne pour la cour pénale internationale (CGCPI) a fait le point sur la situation sociopolitique en Guinée, dénonçant ainsi des violations graves des droits de l’homme.

 L’interdiction du droit de manifester sur toute l’étendue de territoire national, les arrestations illégales et des poursuites judiciaires contre les citoyens qui s’opposent à l’adoption d’une nouvelle constitution et à un troisième mandat pour l’actuel président de la République, les violations répétées de la liberté d’expression et de réunion, sont entre autres maux dénoncés par les conférenciers à la maison de la presse.

«Pour toutes ces raisons, la CGCIP affirme solennellement son opposition à l’adoption d’une nouvelle constitution et à un troisième mandat. Notre organisation précise qu’un tel projet ne constitue nullement une priorité pour la Guinée et risque d’engendrer des conséquences graves et inimaginables pour les populations guinéennes, et pourrait entrainer des crimes graves relevant de la compétence de la Cour Pénal Internationale», a souligné Oumou Salamata Barry, membre de CGCPI.

Dans moins de trois mois, les victimes des massacres du 28 Septembre 2009 vont commémorer les dix ans de ces événements douloureux. «Si les enquêtes ont été clôturées le 25 juin 2019, par un arrêt de la cour suprême qui a considéré les crimes commis le 28 septembre 2009 comme étant des crimes ordinaires, alors que ce sont des crimes contre l’humanité, il est important de relever que beaucoup de victimes sont décédées et continuent de mourir sans aucune assistance médicale», a rappelé cette organisation de la société civile.

Cette conférence a d’ailleurs commencé par l’observation d’une minute de silence pour le décès de Yéro Djouldé Diallo, vice-président de l’association des victimes parents et Amis des massacres du 28 septembres 2009 décédé mercredi, 17 juillet 2019 à l’hôpital Jean Paul II.

Alpha Amadou Diallo