Ce lundi, 30 septembre 2019, une délégation des Femmes du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), était chez Jean-Marc Grosgurin, l’Ambassadeur de la France en Guinée, a constaté un rteporter de Guinee114.Com
Cette démarche, selon les opposantes, s’inscrit dans le cadre de l’empêchement d’une révision constitutionnelle dont le but serait de permettre à Alpha Condé de rester au au pouvoir. A sa sortie d’audience, Hadja Maimouna Diallo, présidente des femmes du Front national pour la défense de la constitution, a répondu aux questions des journalistes.
«On est venu rencontrer l’Ambassadeur de France en Guinée pour tirer la sonnette d’alarme par rapport à la situation préoccupante de notre pays. Nous avons voulu rencontrer l’Ambassadeur compte tenu des relations historiques qui existent entre notre pays et la France, surtout de la position stratégique qu’occupe la France dans notre pays. Nous nous sommes dit que si la France prend ses responsabilités, elle peut influencer, en utilisant les moyens qui sont à leurs dispositions pour arrêter M. Alpha Condé dans sa logique de changer notre constitution, car cette histoire n’est prévue nulle part dans cette constitution actuelle», a- t- elle entamé.
Nous sommes venues en tant que Femmes, en tant que mères, dit-elle, parce que quand il y a conflit dans notre pays, nous sommes les premières victimes, pour leur demander humblement de peser de tous leurs poids pour arrêter Alpha Condé dans sa direction de tripatouiller la Constitution, dans sa volonté de changer notre constitution.
«L’Ambassadeur de la France en retour, nous a fait comprendre qu’ils ont les mêmes préoccupations que nous, parce qu’ils sont conscients des situations stratégiques de la Guinée pour la bonne et simple raison qu’aujourd’hui, la Guinée est le premier pays pourvoyeur de mineurs non accompagnés en France. Ils savent aussi que la Guinée fait frontière avec six (6) pays et ce sont des pays qui ont connu des guerres civiles, ce sont des pays qui sont minés par le terrorisme. Ils savent que si la Guinée brûle, ça risque d’embraser les pays limitrophes et ça risque de réveiller les démons qui dorment aux alentours de notre pays. Donc ils sont conscients de cette situation, qu’ils vont faire de leur mieux pour faire respecter la démocratie dans notre pays», a conclu la présidente des femmes du FNDC.
Oumou Koultoumi Bah