Suite au verdict de la mission d'audit de l’Organisation Internationale de la Francophonie sur le fichier électoral, l’envoyé spécial de l’OIF a animé ce vendredi un point de presse. Outre les hommes de médias, la rencontre s’est déroulée en présence du Président de la CENI, des Commissaires et des experts de l’OIF.
Face à la presse, le Malien, envoyé spécial de l’OIF, a détaillé le rapport de la mission d’audit, conduite par son organisation. « La mission a relevé les points faibles du fichier électoral guinéen et formule des recommandations pour son amélioration avant la tenue des élections. La CENI va reconsidérer la date, afin de proposer aux autorités guinéennes un nouvel agenda tenable et conforme aux recommandations du comité de suivi du dialogue politique inter-guinéen », a déclaré Tiéman Hubert Coulibaly.
Initialement prévues le 28 décembre 2019, l’OIF plaide en faveur d'un report des élections législatives. « Il y a des travaux techniques immenses à faire sur le fichier électoral guinéen, pour que les résultats des prochaines élections législatives et d'autres soient acceptés par tous les acteurs politiques du pays », a dit l’émissaire de l’OIF.
Pour Maître Salifou Kébé, il s’agit de prendre en compte tous les dysfonctionnements révélés, pour asseoir la fiabilité du fichier et renforcer ainsi la confiance des acteurs dans le processus électoral. « Il est question de se doter des outils informatiques très performants pour les opérations d'assainissement du fichier électoral avec la collecte des données sur le terrain. Il faut aussi fournir le matériel électoral lourd : c'est le cas des machines biométriques pour faciliter le recensement des électeurs. Nous sommes en train de nous battre pour que le fichier soit entièrement actualisé. Que la base de données soit mise à niveau. Que chaque guinéen soit représenté dans la base de données de façon unitaire » assure Me Salifou Kébé.
Et pour terminer, Tiéman Hubert Coulibaly a réitéré l’engagement de l’OIF à accompagner la Guinée dans sa mission de réussir son processus électoral.
La Cellule de Communication du Gouvernement