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Avant «les manifestations nationales» du jeudi, 24 octobre annoncées par le FNDC, ce sont les femmes qui prévoient d’être dans la rue mercredi à Conakry. A 48 heures de ces manifestations des femmes, notre rédaction a eu un entretien avec la présidente des femmes du  FNDC, Hadja Maïmouna Daillo qui apporte des précisions. Interview.

Comment se fera la manifestation prévue ce mercredi ?

C’est une marche qui va s’effectuer du rond-point Hamdanlaye à l’esplanade du 28 Septembre. Une marche pacifique des femmes.

Vous avez écrit aux mairies pour les informer. En cas d’interdiction allez-vous manifester  ?

Non !  Arrêtez ça,  c’est devant vous que le chef de l’Etat en personne a dit que les manifestations sont autorisées, c’est un droit constitutionnel, il suffit simplement de respecter les règles du jeu. Le ministre Bouréma Condé a affirmé n’avoir jamais interdit les manifestations. Les manifestations sont autorisées en Guinée, il ne faut pas nous ramener en arrière, pourquoi vous voulez que ça  soit interdit. C’est illégal de l’interdire à priori mais si eux-mêmes ils le disent comme ça, ce n’est pas vous qui allez chercher une interdiction là-bas.

Si les leaders du FNDC sont libérés, est-ce que la manifestation sera maintenue ?

 Ce n’est pas lié. Est-ce que si les membres du FNDC sont libres, les dix morts vont revenir en vie ? C’est apolitique, ça n’a rien de politique, ça n’a rien de FNDC. C’est un cri de cœur des mamans, c’est nous qui donnons la vie, on ne peut pas rester indifférentes  à ces tueries-là. Nous voulons que ça cesse, ce n’est pas pour Paul ou pour Pierre, nous c’est pour qu’on arrête d’assassiner nos enfants, qu’on arrête de banaliser la vie humaine à ce point-là.

Nous voulons que tout le monde le comprenne et que tout le monde soit avec nous. Qu’on accepte de voir la vérité en face, qu’on accepte qu’on soit ensemble,  de nous lever pour que ça cesse dans notre pays.

 Interview réalisée par : Alpha Amadou Diallo