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Hier matin du 23 octobre 2019, femmes issues de partis politiques d’opposition, de la société civile, des mères et autres membres des familles de la dizaine de personnes tuées  lors des dernières manifestations contre tout tripatouillage de la constitution,  ont exprimé leur ras-le-bol à travers une marche dite de colère Deux résolutions principales ont été annoncées à travers une déclaration.

 Elle sont parties du rond-point Hamdallaye dans la commune de Ratoma pour terminer leur marche sur l’esplanade du stade du 28 septembre. «Cet événement, c’est pour protester vigoureusement contre les assassinats perpétrés à l’occasion de la manifestation pacifique organisée par la FNDC les 14,15 et 16 octobre 2019», a étamé Hadja Mariama Daffe, la président des femmes de l’UFR.

I

l n’y a rien de plus précieux sur cette terre, poursuit-elle, que la

vie et celle-là, des forces de l’ordre l’ont ôtée à nous enfants. « Nous exigeons que justice soit faite, que des enquêtes soient ouvertes, les responsables poursuivis, jugés et punis conformément à la loi », dit-elle.

L’ampleur de cette mobilisation des femmes, doit amener les

gouvernements à prendre des dispositions pour l’identification et la traduction devant les tribunaux des auteurs et commanditaires des crimes lors des manifestations pacifiques, a-t-elle mentionné.

«A compter de ce mercredi, 23 octobre 2019 toutes les femmes de Guinée vont manifester, dans leurs quartiers et leurs communes respectifs jusqu’à ce que l’ouverture des enquêtes sur les crimes soit effective. Nous lançons un appel à toutes les femmes du pays, éprises de justices, de paix et de démocratie, sur l’étendue du territoire national, de descendre dans la rue pour réclamer la justice pour toutes les victimes», a-t-elle lancé.  Au nom de toutes les femmes guinéennes de l’intérieur comme l’extérieure, elle a mis en garde le gouvernement et les forces de l’ordre contre toutes forme d’exaction à l’endroit des citoyens qui manifestent paisiblement pour réclame leurs droits.

Désormais, conclut-elle, s’il y a une seule victime, nous sommes décidées à la porter à bout de bras jusque chez le président de la République, Alpha Condé à Sékhoutouréya.

bandits, pour tant tous les enfants qui sont tués, ce sont ses gendarmes, bandits habillés qui rentrent dans les concessions pour assassiner nos enfants.  Il faut qu’ils arrêtent d’assassiner nos enfants», ajoute l’opposante.

Question : Au cas où vous ne serez-pas entendues, que ferez-vous? «Il peut ne pas nous entendre mais la communauté internationale nous entendra, elle commence déjà à nous entendre», répond l’honorable Tata Bah.

Alpha Amadou Diallo