Invité par la radio Espace Fm dans une émission spéciale à l’occasion du retour au bercail le président de la république Bah Oury a marqué sa désapprobation au référendum pour une nouvelle constitution et demande au chef de l’Etat de n’a pas aller dans ce sens.
En s’inspirant aux expériences passés, Bah rappelle que :« On connait le référendum de 2001 où la majorité avait opté pour l’abstention, mais ça n’a pas empêché l’administration de l’époque à déclarer que plus de 90% de la population a voté pour la constitution de 2001, donc il y a manque de crédibilité, manque de confiance, il y a tout cela qui entre en ligne de compte. Donc si on était certain dans un pays comme le nôtre, il y a des possibilités d’avoir des
consultations transparents, crédibles peut-être qu’on aurait pas connu cette crispation, mais si tel n’est pas le cas, il faut avouer que c’est tout à fait logique que des gens indiquent au président de la République de ne pas aller dans le sens qu’il souhaite avec une nouvelle constitution, ce n’est pas dans l’intérêt du pays », a souligné Bah Oury.
Et donc ils ont eu de l’expérience, poursuit-il, ils ont vu des gens à l’œuvre qui sont au pouvoir depuis des années et des années, ils ne veulent plus rester à l’état comme ça, donc si on leur propose de rester comme ils ont toujours été, il va de choix avec la réalité actuelle, ils ne peuvent pas accepter cela. C’est la logique, ça n’a rien de politique, ça n’a rien d’anti tel, d’anti tel autre, c’est la marche du monde. Et c’est la dynamique sociologique qui veut que les choses changent.
« Les gens veulent de l’emploi, les gens veulent de la sécurité, les gens veulent une grande fierté pour leurs pays, on en a assez de voir les jeunes mourir dans le désert, noyer dans la méditerranée. Et partout vous avez des Guinéens qui sont les plus nombreux dans cette galère, les gens veulent que les choses changent, que les choses s’améliorent, ce cela qu’il faut prendre en compte. Et non pas avoir une vision politicienne pour dire c’est contre tel, c’est pour tel. Non ! c’est pour la Guinée pour qu’elle change et qu’elle aille de l’avant. » a-t- il indiqué
Oumou Koultoumi Bah.