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L’assemblée Général de ce Samedi, 02 Novembre 2019, le vice-président de l’UFR honorable Ibrahima BANGOURA, a axé son intervention sur les exactions des forces de l’ordres pendant la manifestation organisée par le FNDC, le 14, 15 et 16 octobre dernier.  Il a également fustigé le gouvernement qui a refusé de rendre les corps des victimes à temps pour les funérailles justes dit-il pour des calculs politiques.  

A l’entame une minute de silence a été observée pour le mémoire des victimes. Ensuit ce fut le vice-président Ibrahima BANGOURA qui prend la parole avec chagrin :

« Aujourd’hui nous avons le cœur qui saigne, c’est le peuple de Guinée qui a mal au cœur parce que nous assistons à des choses ni notre culture ni la religion dominante dans notre pays qui est L’Islam ni le christianisme qui est pratiqué en Guinée au moins à 10% ne connait ce que nous voyons aujourd’hui » a déploré le vice-président de l’UFR.

Les victimes de marches dit-il, que nous avons organisé qui s’élève à 12 personnes étaient à la morgue de l’hôpital Ignace Deen. Les 12 corps

ont été transportés à l’hôpital amitié Sino-Guinéen, nous savons tous que dans cet hôpital, il n’y a que trois 3 casiers où on peut convenable conserver ces corps, donc nous avons pratiquement 9 corps qui sont là-bas abandonnés qui peut-être en état de putréfaction. Cet état de fait, on n’a jamais connu ça dans notre pays, c’est pourquoi j’ai dit tout à l’heure que nos cœurs sont en train de saigner.

 Les corps qui sont là-bas, poursuit-il, ce sont des martyrs de tout le peuple de Guinée parce qu’ils se battaient pour Liberté, parce qu’ils sont morts pour qu’il n’y ait pas de tripatouillage de constitution, pour que notre pays reste un pays démocratique, un pays qui respecte ses lois. Donc c’est tout le peuple de Guinée qui est endeuille.

« Il faut que dans notre pays qu’on fasse attention, il y a des valeurs qu’on ne peut pas piétiner, la mort c’est la fin d’une vie. L’homme à deux étapes essentiels dans la vie, la naissance qui est le début de la vie et la mort qui est la fin, ce sont ces deux étapes. Une fois qu’il y a une dépouille, ce corps à droit au respect, mais toutes ces valeurs sont bafouillées, on dirait que ceux qui nous gouvernent ne sont pas de ce monde, eux, ils ne connaissent pas nos valeurs, tout ce qui les regarde, ce sont les sentiments politiques. Les enfants qui sont mort, ces enfants auraient pu être ce qu’eux-mêmes ils sont aujourd’hui. C’est en cela que nos cœurs saignent », a souligné Honorable Ibrahima BANGOURA. Tristesse

Pour illustrer ses peines face ces barbaries des forces de l’ordre, le vice-président narre : « Deux enfants d’une même famille qui ont été fauchés par les balles, lorsque la famille s’est regroupée pour ses funérailles, un tant soit peu digne, parce que c’était très difficile, c’était le 15 aout, les gens étaient rassemblés pour présenter les condoléances, qu’est ce qui s’est passé ? On a vu surgir de nulle part des agents de forces de l’ordres pour venir encore tirer dans la famille, casser les chaises, déchirer les basses, tirer des gaze l’lacrymogène sur des gens là-bas. Où va-t-on ? Où sont nos valeurs morales ? Le père de famille montait les escaliers, on lui a tiré dessus, sur ses deux pieds heureusement pour lui sinon lui aussi, il serait mort. Voilà la situation que nous sommes en train de vivre aujourd’hui. Est-ce que le peuple de Guinée mérite cela ? Donc on va aller enterrer nos martyrs le lundi, Inch Allah »

Algassimou Diallo