Le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle a frappé à coups de verges le retrait de l’OIF dans le processus électoral. Amadou Damaro Camara, dénonce par ailleurs la récente sortie du FNDC.
Dans une interview accordée à nos confrères de mosaiqueguinee.com, ce cacique du RPG/AEC, ne comprend pas du tout le départ de l’OIF du processus guinéen.
« Ces messieurs-là ont été appelés par la CENI pour les assister depuis des mois. Ils ont fini l’assistance. Ils ont déposé la copie du rapport et ont convenu du dépôt officiel du rapport le 16 mars prochain. Alors à 5 jours du jour j des élections, ils disent qu’ils se retirent, ils se retirent de quoi maintenant quand ils ont fini de tout faire ? Et deuxièmement, quand quelqu’un t’a commis à un travail, quand tu dois te retirer de ce travail, c’est d’abord cette structure, cette institution qui doit être la 1ère à être informée et éventuellement des raisons de ton retrait. Mais la CENI l’apprend par voie de presse comme n’importe qui alors que vous vous êtes convenu sur le dépôt de ce rapport », a confié M. Camara, tout en qualifiant que la sortie de l’OIF « ressemble un peu à de la politique politicienne d’une institution internationale mais je ne sais pas quel est l’objectif mais l’arrêt du processus est impossible », martèle le député du RPG/AEC.
Par ailleurs, sur mediaguinee.com, Amadou Damaro Camara aborde l’annonce du FNDC à ne plus reconnaitre Alpha Condé comme chef de l’Etat. « Ils (membres du FNDC, ndlr) ne participent pas aux élections. Ce ne sont pas eux qui ont élu le président de la république, c’est à peu près 60% du peuple guinéen qui a élu le professeur Alpha Condé. Donc, on attendra les élections de 2020 si le peuple est avec eux, ils auront leur candidat. Et le peuple votera pour eux », a-t-il souligné.
Parlant du « départ du président de la République », prévu par le FNDC, Amadou Damaro Camara, ironise. « C’est du tapage, du ridicule. Ils ont tout essayé, maintenant ils vont demander le départ comme si ce sont eux qui l’ont mis là. Vraiment le ridicule ne tue pas quoi ».
Sadjo Diallo