De 1958 date du premier référendum à maintenant, jamais on a connu un semblant d’élection aussi perturbée, décriée, contestée et meurtrière de celui de ce dimanche 22 mars 2020, avec un président civil, de surcroit professeur de droit.
Le 21 décembre 2010, après son élection à la magistrature suprême, mêmes les citoyens qui n’ont pas voté pour lui en 2010, je veux nommer le militant de l’opposition, UFDG, UFR et autres, personnes n’auraient imaginer que l’opposant historique, Alpha Condé allait gérer le pays aujourd’hui avec une main de fer. Non !
Les élections truquées, le détournement du dénier public, gabegie financière, mal gouvernance, l’assassinat des opposants, en un mot tout ce qu’il reprochait au président militaire, le Général Lansana Conté, il a fait pur que lui, il a même franchi la Barre en organisant ces élections du 22 mars sans le nettoyage du fichier ni la présence de la CEDEAO, l’UA, la Francophonie.
.Une élection du jamais vu dans l’histoire démocratique : L’armée réquisitionnée, internet coupé, bureaux de votes saccagés et brulés, agents de bureaux de vote attaqués et chassés, des membres de bureaux, des affrontements d’ici et là, assassinat des manifestants anti référendum, des blessés par balle enregistrés. Tous les guinéens de
l’étranger sont exclus du vote, ces élections couplées sur fond de tension, c’est tout sauf une élection. Pour tout dire ce 22 mars en Guinée était un jour de pagaille et non de vote.
Aucun observateur international, ni la CEDEAO, l’Union Africain, l’Union Européenne, la Francophonie. Bon sang de Bon Dieu ! Vu le travail laborieux de la CEDEAO pour instaurer le régime démocratique et des alternances pacifiques saluer par le monde entier, nous sommes en droit de dire qu’Alpha Condé à trahit ses paires de la sous-région en refusant ses conseils et ses appelles lancer en son endroit. Espérons que ces derniers prendront des sanctions dure contre le président Alpha Condé et son gouvernement et de ne plus reconnaitre les élections législative et référendum,
Alpha Amadou Diallo (Journaliste).