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Souleymane Keita membre du bureau politique du rpg répondait aux questions des journalistes par téléphone ce vendredi, 29 mai 2020, sur la crédibilité de l’assemblée nationale auprès de la communauté internationale et de la CEDEAO après le double scrutin du 22 mars dernier, mais aussi sur l’objet de la falsification de la nouvelle constitution, le député s’est battu bac et ongles pour donner des réponses concluantes face à ce sujet brulant qui fait parler de la Guinée au niveau internationale. Lisez    

M. Keita comment ça se passe actuelle au parlement quels sont les travaux en cours, quelle est ambiancé ?

Ça se passe plutôt bien, j’avoue que depuis notre installation, on a essayé d’entamer une véritable immersion dans l’institution, ça nous a permis non seulement de mettre en place ce bureau exécutif dont je suis membre donc un des secrétaires parlementaires, mais également les 13 commissions permanentes et une commission spéciale mais aussi les 13 groupes parlementaires. Aujourd’hui les travaux ont pratiquement commencé, ce qui est intéressant là-dedans, c’est que vous avez beaucoup de hauts cadres guinéens, beaucoup de personnalités Guinéennes disposants des compétences techniques, académiques et qui ont une connaissance réelle de l’histoire politique de la Guinée et tout cela me rassure que nous allons avoir une législature qui répondra aux attentes des Guinéens. 

On a vu que l’assemblée se cherche une légitimité en tout cas au niveau international avec la réception de l’ambassadeur de l’Egypte, cette audience avec le président Amadou Damaro Camara. Est-ce qu’on peut dire que vous êtes dans cette offensive aujourd’hui de faire en sorte que le parlement soit reconnu par tout le monde.

Nous, nous pensons que la question de reconnaissance est fonction du respect des lois qui régissent l’organisation des élections dans notre pays et cela a été fait. C’est vrai ! l’opposition radicale n’a pas voulu participer à ces élections, ce que nous déplorons parce que de toute façon, elle a sa place dans le débat politique nationale, mais la question de la crédibilité et de la légitimité d’une élection dépend du respect de textes de lois et non la participation de tel ou tel parti politique.

Aujourd’hui les institutions aux niveaux internationales nous écrivent, l’Egypte était avec nous la semaine passée et puis il y a cette invitation du parlement mondiale de la conférence des

présidents des assemblées nationales. Donc pour nous ce n’est pas une course de recherche à la légitimité mais c’est un fonctionnement normal puis c’est fait partout.

Nos amis qui n’ont pas voulu participer à ces élections pour des raisons qu’eux seuls peuvent expliquer ne peuvent que tirer les conséquences politiques de leur choix. Nous, notre souhait était d’être dans une assemblée avec l’ail dure de l’opposition et comme ça, le débat allait être encore électrique. Et la population allait être à mesure de juger l’opportunité et la position des uns et des autres et du coup évaluer le degré d’attachement des différentes formations politiques au développement national.

Alors pour une mesure de transparente, nous souhaitons avoir une idée sur les émoluments des députés, les primes de cessions parce ce que nous voulons qu’il ait de transparence, vous avez toujours accusé l’autre parlement de n’avoir jamais été transparente, non ?

Non, il n’y a rien de nouveau, vous avez certainement suivi l’assemblée sortante, on a les mêmes traitements, il ne y a pas de traitement spécifique, je crois qu’en tant que journaliste, c’est plus judicieux pour vous de prendre ces informations à la source : c’est-à-dire au ministère de budget ou encore à ceux qui sont chargés des affaires financières. Ce que je sais, ce n’est pas un tabou, que ce soit les ministres, les représentants des institutions c’est connu, c’est la loi qui fixe, en tant que député je n’ai pas l’habilité à le faire.

Nous avons appris que le nouveau président Amadou Damaro Camara a dit que : quiconque n’assiste pas à une plénière n’a pas droit aux primes de sessions ?

Oui ! ce n’est pas une nouveauté, c’est le respect simplement de la loi. Les primes de sessions si vous n’avez pas participé aux sessions est-ce que vous avez droit à une prime de session ? non ! il faut qu’on soit conscient. Le président Damaro ne fait qu’appliquer les textes et je dis au passage d’ailleurs, toute ma satisfaction du fait que ce soit lui, qui, soit notre président, il faut le reconnaitre : c’est un homme très direct, franc et doté d’une capacité managériale que moi je découvre avec beaucoup de plaisir.

On ne connait pas comment ça fonctionne ce parlement parce que cette fois les sessions, si on a bien compris l’esprit de la nouvelle constitution, les sessions continuent comme ça jusqu’en juillet ?

Oui ! c’est le régime de session unique dans l’esprit de la nouvelle constitution guinéenne, donc de la constitution guinéenne. Nous avons été installés il y a un peu bientôt un deux mois. Puisqu’il y avait des situations à régler notamment la loi des finances rectificatives. Dans les conditions normales qui doit nous parvenir sous peu, mais également il y a un travail d’accommodation de certaines dispositions avec certaines lois organiques notamment liés aux institutions Républicaines. Donc c’est possible que nous travaillons sur ces questions les semaines avenir en attendant d’entamer la vacance parlementaire à partir du mois de juin pour reprendre la session normale le 05 octobre prochaine.

En ce moment-là, ça va être une session unique de 9 mois c’est-à-dire : du 05 Octobre au 05 Juin, et puis on a trois mois de vacances, comme ça se fait dans beaucoup d’autres pays d’ailleurs.

Comment se fait la collaboration avec les personnels administratifs du parlement ?

Les personnels administratifs existent. Je crois que c’est un travail de fond que nous allons entamer pendant les vacances, les instructions ont été données pour faire la situation et éviter que les gens viennent au parlement parce que tout simplement ils sont des cousins et des frères des députés, mais faire encore qu’il ait une administration parlementaire capable de faire le travail pour lequel ils sont payés et décongestionné au besoin. Vous avez beaucoup de travailleurs là-bas en réalité qui ne viennent que pour prendre leurs salaires.

Alors l’autre nouvelle ; c’est le pouvoir est accusé d’avoir truqué la constitution, des juristes disent avoir constaté le retrait de l’article sur la candidature indépendante, qu’est-ce que vous en savez ?

Oui ! j’ai lu dans la presse, moi je pense qu’en Guinée c’est encore une question de responsabilité. Quand on est intellectuel et qu’on intervienne dans le débat public, il est très important de s’informer suffisamment avant de faire quoi que ce soit. Quand les gens se sont montrés suffisamment hostiles à tout projet de référendum en Guinée. Moi, je ne suis pas surpris qu’ils sortent des arguments aussi fallacieux qui n’ont rien avoir avec le droit, pour accuser le pouvoir d’une quelconque falsification, est-ce qu’on a besoin de falsifier une constitution ? Non ! pas du tout !

Il y a une première mouture qui a été vulgarisée qui a connu la correction et les amendements de beaucoup de composantes de notre société. Moi, je serais d’accord avec le magistrat en question lorsqu’il sortait le texte définitif, qui est passé à la cour constitutionnelle à parti du quelle, il y a eu du vote. Il y a au moins deux à trois moutures de cette constitution-là. Donc ceux qui n’ont pas la bonne version, doivent s’abstenir de faire de déclarations tendancieuses comme c’est le cas.

Attention ce sont des avocats et sur la base d’une comparaison, d’une lecture transversale qu’il a relevé ces quoic au tour de ce document, sur l’article 42. 

De toute façon une loi ne devienne définitive et applicable à tous que lorsqu’elle est publiée au journal officiel de la République, c’est très important de le savoir.

Mais le texte qu’on a soumis au vote ne doit pas être changé ?

IL ne l’a pas ! il raconte du n’importe quoi.

L’article 42 de la constitution, qu’est-ce qu’il dit ?

Je ne retiens pas maintenant-là   

L’avocat a bien précisé, le projet de candidature indépendante qui était prévu à l’article 42 a été complètement supprimé, il a disparu.

Effectivement, la disposition relative à la possibilité des candidatures indépendantes bien entendu n’est pas là, ça pose quel problème ? moi par exemple : j’avais beaucoup de préoccupation, j’étais pour l’existence d’un poste de vice-président, ça ne figure pas pourtant je suis passé dans beaucoup de milieu jeune où J’ai expliqué que nous voulons une nouvelle constitution parce que, je pense qu’il doit avoir telle disposition y compris les histoires de candidatures indépendantes.

Mais en dernière ressort il y a un travail de synthèse qui est fait par un comité d’’expert, et qui délibère sur la base de l’ensemble des observations données par les uns et par les autres en tenant compte du contexte national et international avec l’évolution du monde et qui sont arrivées à cette conclusion-là. C’est seulement la cour constitutionnelle qui peut dire que le texte a été falsifié parce que c’est elle qui détient les copies là, ce n’est pas un avocat tendancieux qui appartient au FNDC qui va nous faire ce reproche-là.

Ce que je sais, j’accorderai du crédit lorsque la cour constitutionnelle va constater qu’il y a eu effectivement falsification entre le projet que lui, il a soumis en tant qu’institution chargée de le faire et le projet qui a été publié dans le journal officiel. Mais si ce n’est pas le cas, je ne peux pas prendre en considérations les commentaires d’un avocat qui s’est suffisamment illustré aux côtés du FNDC.

Le projet qui a été publié dans le journal officiel en 2020 comportait 157 articles, le document publié comporte 156 articles. M. Keita ?

Je vous dis que c’est une des versions, la version finale, vous ne l’avez pas. Il y a une première version qui est sortie et qui a connu des observations et des amendements qui ont été remontés à la commission d’expert qui a travaillé avec d’autres pour remonter la dernière mouture au niveau de la cour constitutionnelle, seule la cour constitutionnelle peut nous dire : quelle est la constitution qui été soumise à référendum. Moi peut vous dire peut-être les aspects qui m’intéressent mais ça ne signifie pas c’est ce qui est dans le projet constitutionnelle qui ont été soumis au référendum.

Mais en disant au jeune lors de la campagne qu’il y a un article qui concerne la vice-présidence donc vous reconnaissez que vous les avez trompés ?

Non ! pas du tout ! C’est une aspiration, je l’assume honnêtement mais le fait que ça n’a pas été prise en compte relève d’autres choses. Ce qui reste évident, il y a eu beaucoup d’évolution dans cette nouvelle constitution, si vous voulez on peut citer, il y a beaucoup d’éléments nouveaux quand même qui prennent en compte les aspirations de la jeunesse des femmes et des personnes vulnérables.

La constitution de la Guinée a été publié dans le journal officiel de la République.

Transcrit par Alpha Amadou Diallo