Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 515 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Dans un contexte politique sous tension, la Génération Citoyenne (GéCi) dénonce un rapport controversé du ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation (MATD) sur l’évaluation des partis politiques. Fodé Mohamed Soumah, président de la GéCi, fustige un processus qu'il qualifie de « méli-mélo indescriptible » et accuse le gouvernement de favoritisme envers certains partis, relançant le débat sur la transparence et la démocratie en Guinée.

« Après une première évaluation des partis politiques sous Mory Condé, le MATD en a initié une nouvelle, marquée dès le départ par des fuites de documents confidentiels avant la restitution officielle », déplore-t-il. Le leader de la GéCi pointe du doigt des décisions qu’il juge « controversées » et un processus d'évaluation qu’il qualifie de « méli-mélo indescriptible ».

Soumah questionne également l'objectivité des critères utilisés pour suspendre certains partis tout en épargnant d’autres, souvent novices dans le paysage politique. « Des partis qui ont gouverné ou investi les institutions de la République sont maintenant sur la sellette, tandis que certains qui n'ont jamais concouru ou n'ont participé qu'à une seule élection se retrouvent au Conseil national de la transition (CNT) ou protégés », ajoute-t-il.

Selon le président de la GéCi, les conclusions de l’évaluation ne semblent épargner aucun parti, posant ainsi un paradoxe. « En fin de compte, aucun parti ne remplirait les conditions d’éligibilité », observe-t-il, évoquant une possible dérive vers un système bipartite favorisé par le président du CNT. « Est-ce un choix sélectif basé sur les affinités ? »

La réaction des formations politiques varie. Certaines « en observation » prennent acte, tandis que d'autres, « suspendues », restent silencieuses. Quant aux partis dissous, ils semblent résignés. Soumah appelle cependant à une prise de conscience collective. « La classe politique ignore que cette situation est suicidaire », avertit-il, rappelant les restrictions croissantes pesant sur les médias, laissant présager que nul ne sera épargné.

Il ajoute avoir remis un dossier complet à la délégation du MATD, qui s’est rendue au siège de la GéCi. Mais pour lui, la question reste ouverte : « Que se passe-t-il ? Où va-t-on ? » Soumah s'inquiète également des délais concernant le référendum prévu dans les prochaines semaines, estimant que les préparatifs, y compris la révision des listes électorales et la convocation du corps électoral, semblent irréalisables dans le temps imparti.

« Il est encore temps de distinguer les acteurs politiques des politiciens et de changer de paradigme », conclut-il, plaidant pour une clarification des processus en cours et un retour à des principes démocratiques solides.

Saliou Keita