Lors de l’examen du chronogramme de la Loi de Finances Initiale (LFI) 2025, ce lundi 9 décembre 2024, le président de la commission du plan et du contrôle budgétaire du Conseil National de la Transition (CNT) a tiré la sonnette d’alarme sur les conditions de travail des administrateurs territoriaux, notamment les sous-préfets.
Prenant la parole devant le Premier ministre et des membres du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), le conseiller national Hamidou Camara a plaidé pour une meilleure prise en charge de ces agents de l’État. "Nous avons été à l’intérieur du pays : nos sous-préfets n’ont même pas de moto, aucune prime. Aujourd’hui, aucun sous-préfet n’a une moto, à plus forte raison un véhicule de service. C’est pour vous dire que nous ne pouvons restaurer l’autorité de l’État si les administrateurs territoriaux vivent dans ces conditions", a-t-il déploré.
M. Camara a exhorté le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation à proposer des mesures concrètes avant le 31 décembre 2024. Selon lui, l’amélioration des conditions de travail des sous-préfets aurait un impact budgétaire limité mais un effet significatif sur le fonctionnement de l’État.
Les débats se poursuivront dans les prochains jours dans le cadre de l’examen de la LFI 2025, avec l’espoir de voir cette préoccupation inscrite parmi les priorités nationales.
Saliou Keita