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L’Union des forces républicaines (UFR), dirigée par Sidya Touré, a manifesté son inquiétude ce samedi 21 décembre face au déploiement de véhicules blindés dans les rues de Conakry. Cette situation survient à quelques jours de la fin annoncée de la transition politique pilotée par le général Mamadi Doumbouya.

Lors d’une rencontre au siège de l’UFR, Mouctar Kalissa, secrétaire général du Conseil des jeunes du parti, a tiré la sonnette d’alarme. « Vous avez vu aujourd’hui le déploiement des blindés dans les différentes rues et grandes artères de Conakry. Une véritable démonstration de force envers un peuple non armé. Les blindés circulent en convois de deux, trois ou quatre. Est-ce que, d’ici le 30 décembre, ils ne vont pas militariser tout le pays ? Certainement, cela est possible, et la Guinée pourrait devenir une nouvelle Birmanie », a-t-il déclaré.

Comparant cette situation à des contextes de conflit international, Mouctar Kalissa a ajouté : « Même en Ukraine, on ne voit pas un tel déploiement d’armements en plein centre-ville. Les enfants grandiront avec une culture de la méfiance si cela perdure.»

Le responsable de l’UFR a également critiqué les choix budgétaires des autorités. « Dix millions de dollars investis dans l’achat de blindés auraient pu servir à soutenir l’agriculture et renforcer la sécurité alimentaire de notre pays. Ce sont des priorités que nous ne devons pas ignorer », a-t-il estimé.

Dans la perspective de la fin de la transition, l’UFR redoute une augmentation des restrictions militaires. « D’ici le 27 décembre, on pourrait voir des soldats déployés dans les quartiers pour empêcher tout regroupement. La Guinée risque de devenir une Birmanie, avec des militaires présents dans tous les recoins du pays », a prévenu Mouctar Kalissa.

Cette prise de parole révèle les vives tensions à l’approche d’échéances politiques cruciales, sur fond de climat de méfiance entre les autorités de transition et les acteurs politiques.

Fatimatou Diallo