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Le congrès de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) approche, et avec lui une tempête politique qui secoue déjà les rangs du parti. En cause, une déclaration fracassante : Ousmane Gaoual Diallo, ex-cadre influent de l’UFDG et actuel porte-parole du gouvernement, affirme vouloir y participer. Une annonce qui fait grincer des dents au sein du principal parti d’opposition, où son nom est devenu synonyme de trahison.

Une exclusion sans retour ?

À Labé, bastion historique de l’UFDG, la réaction est sans appel. Dans les locaux de la fédération locale, Alpha Souleymane Diallo, cadre influent, balaie l’hypothèse d’un retour :

"Le congrès aura lieu, avec ou sans Cellou Dalein Diallo. Mais Ousmane Gaoual n’y a pas sa place. Il a été exclu de l’UFDG pour ses propres choix. Son avenir politique ne dépend plus de nous."

Des paroles tranchantes qui révèlent une fracture définitive. Ousmane Gaoual n’est plus un simple dissident : il est perçu comme un adversaire, un homme qui a renié sa famille politique pour rejoindre les rangs du pouvoir.

Une provocation ou un test de popularité ?

Au siège du parti, l’ambiance est tout aussi hostile. Certains cadres voient dans cette annonce une simple manœuvre pour semer le trouble. "S’il pense encore avoir une base, qu’il crée son propre parti !" lance un membre du bureau fédéral. Une déclaration qui résume bien la situation : à l’UFDG, on ne voit plus Ousmane Gaoual que comme un opportuniste, tentant un dernier coup d'éclat pour tester son influence.

Mais l’ancien député de Gaoual est-il vraiment en quête de réhabilitation ou cherche-t-il simplement à marquer les esprits ? Son parcours tumultueux, d’opposant virulent à porte-parole du gouvernement, laisse planer le doute. Une certitude demeure : à l’UFDG, il est devenu persona non grata.

Un passage en force risqué

Si Ousmane Gaoual tente de s’imposer au congrès, il devra en assumer seul les conséquences. Le message envoyé par ses anciens camarades est sans ambiguïté : il n’a plus rien à faire dans la maison UFDG. Restera-t-il fidèle à son intention ou reculera-t-il face à la levée de boucliers ? Une chose est sûre, son ombre plane déjà sur un congrès qui s’annonce sous haute tension.

Amadou Diallo