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La transition guinéenne semble avoir franchi une nouvelle étape. Du moins, c'est le message que le ministre des Affaires étrangères, Dr Morissanda Kouyaté, a tenu à faire passer devant une mission diplomatique des Pays-Bas. La Constitution est prête, a-t-il annoncé. Mieux encore, le pays se dirige vers des élections, notamment la présidentielle. Un discours rodé, qui tranche pourtant avec la réalité d'une transition dont le calendrier reste une énigme.

Un apaisement de surface ?

« Aujourd’hui, le pays est calme, apaisé et mobilisé pour le développement », a affirmé le chef de la diplomatie guinéenne. Une affirmation qui pourrait prêter à sourire. Certes, les tensions semblent moins visibles, mais la lassitude s'installe. Les acteurs politiques s'impatientent, la société civile réclame des garanties, et le scepticisme gagne du terrain. La transition, qui se voulait résolument tournée vers un retour à l'ordre constitutionnel, ressemble toujours à un couloir sans issue.

Un message de souveraineté, mais pour quel cap ?

Dr Kouyaté a profité de sa rencontre avec Carmen Hagenaars, la nouvelle ambassadrice des Pays-Bas, pour marteler la position de la Guinée sur sa souveraineté. « Nous respectons nos engagements internationaux et nous souhaitons que nos choix soient également respectés à l’échelle internationale », a-t-il déclaré. Un message clair, mais qui interroge. Quels engagements ? Quels choix ? S'agit-il de préparer l'opinion à une prolongation de la transition ?

MamadiDoumbouya en Europe : diplomatie ou diversion ?

Dans cette logique de repositionnement international, une visite du général MamadiDoumbouya aux Pays-Bas serait en préparation. L'occasion de discuter de coopération économique et d'infrastructure, mais aussi de redorer le blason d'un pouvoir de plus en plus questionné sur ses intentions réelles. En attendant, la grande inconnue demeure : quand les Guinéens seront-ils enfin fixés sur la date de leur retour aux urnes ?

L'annonce de la finalisation de la Constitution est une étape, certes. Mais sans calendrier électoral précis, elle reste une promesse suspendue, oscillant entre espoir et illusion.

Amadou Diallo