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Un nouvel épisode de tensions internes secoue la transition guinéenne. Jean Paul Kotembedouno, conseiller au Conseil National de la Transition (CNT), a vivement réagi aux déclarations du ministre des Affaires étrangères et des Guinéens établis à l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté. Dans une publication sur sa page Facebook, il a tenu à clarifier les rôles institutionnels en matière de représentation et d’autorité.

Kotembedouno rappelle que le règlement intérieur du CNT confère au président de l’institution la légitimité de parler en son nom. « Si la loi organique portant règlement intérieur du CNT lui donne cette compétence, c’est parce qu’il sait tout ce qui s’y passe. Un ministre des Affaires étrangères n’en sait absolument rien, par principe, au départ », a-t-il martelé.

Une mise au point qui sonne comme un désaveu pour Morissanda Kouyaté, laissant entendre que ce dernier n’a ni la connaissance ni l’autorité pour s’exprimer sur les affaires internes du CNT sans s’être préalablement informé.

Le conseiller insiste : « Un ministre des Affaires étrangères ne peut avoir une idée ou même avoir autorité pour en parler qu’à supposer qu’il s’informe. » Une critique à peine voilée contre certains membres du gouvernement qui, selon lui, interviennent sur des sujets sensibles sans maîtrise des enjeux, risquant ainsi de nuire à la cohésion institutionnelle.

Cette sortie publique met en lumière les tensions persistantes au sein de l’appareil de transition, où chaque acteur défend jalousement son périmètre d’influence. Elle relance également le débat sur la communication et la coordination entre les différentes instances de l’État.

Alors que la Guinée traverse une période cruciale de sa transition politique, cette cacophonie au sommet pourrait fragiliser la crédibilité du pays sur la scène internationale. L’urgence d’une meilleure concertation entre les autorités s’impose pour garantir une parole gouvernementale unifiée et cohérente.

Saliou Keita