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Ce mercredi 5 mars 2025, le Premier ministre Amadou Oury Bah s’est prêté au jeu des questions-réponses avec la presse. Face aux préoccupations sur la transition en cours, il a tenu à rassurer : les élections auront bien lieu cette année. Mais c’est sur une éventuelle candidature du général Mamadi Doumbouya que son discours a particulièrement retenu l’attention.

Des élections en 2025, promesse réitérée

Alors que le doute plane encore chez certains Guinéens quant au respect du calendrier électoral, le chef du gouvernement a tenté de dissiper les incertitudes. « Ce qu’il faut retenir, c’est qu’en 2025, le retour à l’ordre constitutionnel sera effectif. Le référendum, les élections présidentielles et législatives seront organisés », a-t-il déclaré, reprenant ainsi la promesse maintes fois martelée par les autorités de la transition.

Doumbouya candidat ? La Constitution en arbitre

Interrogé sur une éventuelle candidature du président de la transition, le Premier ministre a adopté une posture prudente. Plutôt que de trancher, il s’est retranché derrière le texte fondamental. « La décision finale de candidature revient au président de la République. Si la Constitution le lui permet, à partir de ce moment-là, en toute objectivité, il n’y a aucune raison de le lui refuser », a-t-il affirmé.

Une réponse qui ne manquera pas de susciter des réactions dans un contexte où la possibilité d’une participation de Mamadi Doumbouya à la présidentielle divise l’opinion. Certains y voient une rupture avec l’esprit initial de la transition, tandis que d’autres estiment que rien ne devrait lui interdire de briguer la magistrature suprême.

Disparitions et liberté de la presse : le gouvernement se défend

Autre sujet brûlant abordé lors de cette rencontre avec les médias : la disparition de plusieurs acteurs de la société civile depuis des mois. Sur ce point, Amadou Oury Bah a tenu à rappeler que l’État suit l’affaire de près.

Quant à la liberté de la presse, souvent pointée du doigt sous cette transition, le Premier ministre assure que ni son gouvernement ni le CNRD ne s’opposent au travail des journalistes. Toutefois, il appelle ces derniers à plus de responsabilité dans l’exercice de leur métier.

En somme, une prise de parole qui, sans lever toutes les ambiguïtés, réaffirme les engagements de la transition tout en laissant planer le suspense sur l’avenir politique du général Doumbouya.

Sibé Fofana