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Les défections enregistrées au sein de l'Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) font grand bruit, mais leur impact réel demeure sujet à caution. Dr. Édouard Zotomou, vice-président de l'Alliance Nationale pour l'Alternance Démocratique (ANAD), refuse de céder à la panique et relativise ces départs, qu'il considère davantage comme des mouvements opportunistes que comme des signes d’effritement du parti.

Selon lui, l’UFDG reste solidement enracinée autour de son leader, Cellou Dalein Diallo, dont l’influence politique ne se limite pas aux frontières guinéennes. De tels soubresauts, aussi spectaculaires soient-ils, n’entacheraient en rien la cohésion de l’appareil politique. Mieux, ils seraient même l’expression d’une stratégie individuelle de certains cadres, mus par des ambitions personnelles plutôt qu’une réelle remise en cause du leadership de Diallo.

Pourtant, derrière cette apparente banalisation, une réalité plus troublante se dessine. Dr. Zotomou dénonce des pratiques déloyales orchestrées en coulisses, pointant du doigt l’utilisation des ressources de l’État pour influencer ces défections. « Les ressources de l’État sont utilisées pour acheter la conscience des gens », accuse-t-il, alertant sur une dérive qui sape les fondements du jeu démocratique. Une telle instrumentalisation du pouvoir en place, si elle se confirme, traduirait une volonté de fragiliser l’opposition par des moyens discutables plutôt que par un affrontement politique loyal.

Face à cette situation, la réponse de l’UFDG doit être stratégique. Plus que jamais, l’heure est à la mobilisation et à la consolidation de son ancrage populaire. Car un parti politique ne se résume pas à ses cadres, aussi influents soient-ils, mais repose sur la ferveur et la loyauté de sa base. Il s’agit là du véritable baromètre de sa force et de sa capacité à peser sur l’avenir politique du pays.

Alors que les recompositions politiques se poursuivent, une question subsiste : l’UFDG saura-t-elle déjouer les pièges tendus sur son chemin et transformer ces turbulences en tremplin vers un renforcement de sa position ? L’histoire récente a montré que les grandes formations politiques survivent aux crises par leur capacité à se réinventer. Reste à voir si l’UFDG en fera la preuve une fois de plus.

Amadou Diallo