Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 714 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Écarté de l’UFDG mais jamais vraiment parti, Bah Oury revendique encore son rôle fondateur et son influence sur l’ascension de Cellou Dalein Diallo. Devenu Premier ministre, il ressuscite les débats sur l’histoire du parti et semble vouloir rétablir sa place dans le récit politique guinéen. Mais derrière ce rappel insistant, s’agit-il d’une quête de reconnaissance ou d’une manœuvre pour redessiner le paysage partisan ?

« J’ai créé un parti, l’UFDG », martèle-t-il, comme un rappel nécessaire à ceux qui voudraient réécrire l’histoire. Il revendique notamment d’avoir maintenu Bah Mamadou dans le jeu politique en 2002, au nom d’une certaine fidélité à l’héritage militant. Et surtout, il insiste sur le calcul stratégique qui a conduit à l’accession de Cellou Dalein Diallo à la présidence du parti en 2008. Un choix qui, selon lui, reposait sur une nécessité d’ouverture et de légitimité électorale.

Derrière cette mise au point, une question demeure : que cherche Bah Oury ? Une reconnaissance tardive de son rôle ? Une revanche politique sur son passé au sein de l’UFDG ? Ou prépare-t-il simplement le terrain pour une recomposition du paysage partisan ? Quoi qu’il en soit, cette bataille mémorielle illustre une constante de la politique guinéenne : ici, les querelles d’héritage comptent autant que les ambitions d’avenir.

Fatimatou Diallo