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Conakry, jeudi 13 mars 2025. L'Autoroute Le Prince, souvent le théâtre de tensions socio-politiques, a été secouée par un épisode marquant : des effigies du président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, ont été déchirées par des jeunes du quartier. Un acte de contestation spontané ou le résultat d'une manipulation politique ? Le Mouvement pour l’Alternance en Guinée (MAG) a tenu à réagir.

Face à la presse, dans un hôtel de Conakry, Baba Alimou Barry, coordinateur national du MAG, a livré la position de son mouvement. « Nous tenons à rétablir la vérité. Contrairement aux rumeurs, nous n’avons jamais été rémunérés pour afficher les portraits du chef de l’État », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que des forces occultes seraient à l’origine des actes de vandalisme.

Un climat de tension alimenté par des manipulations ?

Selon Baba Alimou Barry, ces jeunes, présumés auteurs de la destruction des effigies, auraient agi sous influence. « Il s’agit d’une instrumentalisation politique visant à fragiliser le climat de paix qui règne sur l’Axe depuis un certain temps », a-t-il affirmé, sans toutefois citer de noms.

Le MAG, présent depuis plusieurs années dans les quartiers populaires de Conakry, s’est donné pour mission de reconstruire la confiance entre la jeunesse et les institutions. « Notre combat repose sur le dialogue, pas sur la confrontation », a insisté Barry, affirmant avoir rencontré les jeunes impliqués.

Un revirement inespéré

Dans un geste surprenant, les jeunes concernés auraient reconnu leur erreur et présenté leurs excuses au général Mamadi Doumbouya. « Ils se sont engagés à restaurer les effigies, non par contrainte, mais dans un esprit de réconciliation », a affirmé Barry.

Au-delà de cette symbolique, l’incident révèle un malaise plus profond : une jeunesse en quête de reconnaissance et d’opportunités, souvent prise entre les luttes politiques et le besoin de changement.

Le MAG, en prônant l’apaisement, tente de transformer cette crise en opportunité de dialogue. Reste à savoir si cette tentative suffira à apaiser durablement l’Axe, ou si d’autres secousses viendront rappeler que la fracture entre le pouvoir et cette jeunesse contestataire est loin d'être résolue.

Saliou Keita