Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 638 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

La crise politique qui secoue la Guinée connaît un tournant décisif. Ce samedi 15 mars 2025, les Forces Vives de Guinée (FVG) ont lancé une accusation grave contre la junte au pouvoir, affirmant que le régime de Mamadi Doumbouya cherche à museler les partis d’opposition dans le but de contrôler le processus électoral. Cette déclaration survient après la publication des résultats de l’évaluation des partis politiques, réalisée par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.

Une évaluation contestée

Les résultats de cette évaluation ont provoqué une réaction immédiate des FVG, qui dénoncent ce qu'elles appellent une « manœuvre politique » visant à affaiblir les partis d’opposition les plus influents. Le RPG Arc-en-ciel, l’UFR et l’UFDG se retrouvent ainsi dans la ligne de mire. Tandis que les deux premiers partis sont suspendus, l’UFDG est placé sous observation pour une durée de 90 jours. Selon les Forces Vives, cette décision s’apparente à une tentative de mise sous tutelle des formations politiques, dénonçant en filigrane une tentative de réduire au silence toute voix discordante.

Un coup de semonce à la démocratie

Pour les FVG, ces mesures ne sont qu’un élément d’une stratégie plus large visant à neutraliser les opposants et à assurer un contrôle total sur le pays. « Seul le peuple, à travers des élections libres et inclusives, a le droit d’évaluer les partis et de rejeter ceux qui ne le représentent pas », affirment-elles. Elles fustigent ainsi ce qu’elles considèrent comme une violation flagrante des principes démocratiques. De plus, les FVG soulignent que les partis concernés par ces sanctions détiennent ensemble 95 % des voix des Guinéens, un chiffre qui atteste de leur poids politique et de leur représentativité.

Violations des droits fondamentaux

Au-delà de l’aspect purement politique, la situation en Guinée se dégrade sur le plan des droits humains. Les Forces Vives évoquent des cas inquiétants de répressions croissantes sous le régime actuel, avec notamment :

  • Des arrestations arbitraires et des disparitions forcées touchant des personnalités politiques et des militants de la société civile ;
  • Des restrictions sévères à la liberté de la presse ;
  • L’impunité face aux assassinats de manifestants et aux morts suspectes en détention.

Ces dérives sont perçues par les FVG comme un grave danger pour les libertés fondamentales et un recul flagrant des acquis démocratiques.

Solidarité et appel à l’action

Face à cette situation alarmante, les Forces Vives de Guinée expriment leur solidarité avec les partis politiques et les militants visés par ces mesures répressives. Elles lancent un appel à la mobilisation générale pour défendre les droits fondamentaux des citoyens et exiger un retour à un ordre constitutionnel respectueux des libertés publiques. La coalition met en garde contre une dérive autoritaire qui, selon elle, menace gravement la démocratie et l'État de droit en Guinée.

En conclusion, la Guinée semble à un carrefour crucial. Si la junte continue sur cette voie, la nation pourrait se retrouver dans une impasse politique, sociale et institutionnelle, avec des conséquences dramatiques pour l’avenir du pays.

Fatimatou Diallo