BAH Oury, ancien vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ne décolère toujours pas face à son exclusion de la principale formation politique de l’opposition guinéenne. Cellou Dalein Diallo, chef de l’UFDG, parti que Bah revendique la fondation, reste plus que jamais dans sa ligne de mire. Et il ne manque pas d’occasion pour le faire savoir. Comme ce fut le cas ce mardi chez un confrère, quand l’ancien ministre de la réconciliation nationale a jeté un coup d’œil dans le rétroviseur pour estimer que ce fut incohérent que l’opposition demanda aux militants de descendre dans la rue à la veille des élections législatives de 2013 pour contester les opérateurs techniques Sabari Technologie et Waymark et accepter ensuite d’aller aux élections après avoir enregistré des morts dans ses rangs.
«Cela manque de cohérence. Et cela pour moi qui suis de l’UFDG, pour toutes les victimes de l’UFDG, on doit demander des comptes à cellou Dalein Diallo», estime-t-il. Et d’ajouter : « Je ne peux pas accepter qu’un général envoie ses troupes dans une bataille pour dire que tant qu’on n’a pas eu tels points, il faut y aller. Et qu’il ait des victimes et à un moment donné, on revient sur tout cela. Et qu’on accepte ce qu’on avait dit qu’on accepterait jamais… l’Ufdg en son sein doit faire le bilan… » Fustige Bah. Dans son entendement, la stratégie adoptée n’était pas la bonne.
Abdoul Latif Diallo