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Après deux mois et demi d'absence dans son pays, le leader de l'Union des Forces Républicaines(UFR), Sidya Touré s'est prononcé, samedi, 14 janvier 2017, sur le Code électoral qui défraie la chronique et divise la classe politique en République de Guinée.

 

C'est au cours de l'Assemblée générale hebdomadaire de son parti, qu'il a présidé, au siège national de l'UFR à Matam, que Sidya Touré a désapprouvé le Code électoral en débat dans le pays. Pour lui, cette modification est une violation de la Constitution du pays.

 

«Quelques soient les accords ou consensus entre deux ou les partis,ceux-ci ne doivent pas aller à l'encontre de la Constitution.Je considère donc cette modification comme une violation à notre Loi fondamentale», a martelé le président de l'UFR durant le point de presse qu'il a accordé aux médias après la réunion avec ses militants.

 

A l'ouverture de cette Assemblée générale hebdomadaire, M. Touré est revenu d'abord sur les causes de son absence prolongée au pays qui, selon lui, sont liées à son état de santé.Il souffre des maux au niveau de son dos, mais aussi pour des consultations en Belgique, à Pariset aux Etats-Unis avec la nouvelle administration.

 

«J’avais quelques problèmes au dos que je devais régler, mais c’était vraiment rien du tout. Durant mon séjour, j’ai profité pour prendre des rencontres, notamment aux Etats-Unis avec l’arrivée d’une nouvelle administration et à Bruxelles pour expliquer comment est-ce que nous voyons l’évolution de la situation dans notre pays. C’est le travail de tous les leaders en dehors du pays», a-t-il expliqué.

 

«Il y a eu beaucoup d'interprétations autour de cette absence jusqu'à dire qu'on m’a empoissonné. Je suis allé traiter ça. … Mais il n'est interdit à personne de quitter le pays», a déclaré l'ancien premier ministre de feu président Général Lansana Conté.

 

Le président de l’UFR a souligné : «Pendant que je n’étais pas là, je crois que vous avez tous été témoins du fonctionnement extraordinaire du Groupe parlementaire l’Alliance Républicaine en allianceavec l’UPG, qui ont fait vraiment un travail admirable, nous sommes restés en contact téléphonique pratiquement tout temps.

 

Il ne s’agit pas de savoir qui a tord, qui a raison. On entre en politique avec des objectifs, on y entre avec une ambition, l’une des ambitions les plus importantes c’est vraiment la défense des intérêts de nos concitoyens quand ils sont menacés. Je crois que même si vous êtes deux, le Parlement est fait pour ça, vous devez faire en sorte que votre voix soit entendue et que des explications soient données cela n’a rien à voir avec un combat pour ou contre. C’est ça les jeux démocratiques».

 

En ce qui concerne l’amendement du Code électoral, il a déclaré, que «ce débat va continuer à l’ouverture parlementaire prochaine en février. L’UFR aura toujours la même position, parce que il y a une confusion dans l’esprit des gens».

 

Se prononçant sur la manifestation de rue annoncée par l'Opposition Républicaine contre le rejet du mode de désignation des chefs de quartiers et de districts qu’elle a introduit, le président de l'UFR, Sidya Touré a dénoncé une transposition des débats parlementaires dans les rues.

 

Le candidat malheureux des présidentielles,aujourd’hui haut représentant du président de la République, explique : «l'Opposition manifeste parce-que son projet n'a pas été validé à l'Assemblée Nationale (AN), alors que la désignation des chefs de quartiers et secteurs est très claire dans les textes, qui disent que cela doit se faire par un vote ou par consensus à l'intérieur de ces quartiers, pour permettre à la société, qui vit ensemble, de faire un consensus.

 

Changer cela pour en faire une élection politique, nous allons en contradiction avec la Constitution. Alors que notre discussion à l'AN et l'entente entre deux partis ne peuvent pas modifier la Constitution, sinon nous demanderons à la Cour Constitutionnelle d'annuler cette élection.C'est pour cela il ya les institutions en Guinée».

 

Le leader de l'UFR a conclu ses interventions sur son rapprochement avec le pouvoir, qui ne clarifie pas aujourd'hui sa position dans les débats politiques. Le haut représentant du chef de l'Etat considère ce poste comme un simple titre.

 

«Nous avons un accord politique avec Alpha Condé.Nous échangeons sur beaucoup de sujets et je n'ai pas de budget pour ce travail, ni payé, c'est un titre seulement auprès du chef de l'Etat.Je ne suis de l'Administration ni du gouvernement», s’est justifié le haut représentant du chef de l’Etat guinéen.

AGP