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Après l'ouverture des lieux de cultes dans les zones non touchées par la covid-19, l'Association Guinéenne des Tenanciers des Bars, Motels et Night-clubs en Guinée (A.G.T) ont animé une conférence de presse le mardi 14 juillet à la maison de la presse sous le thème « Plan de riposte économique contre la COVID 19 : Situation actuelle, bavure policière à Conakry et l'intérieur du pays ». Dans leur allocution, les organisateurs ont exprimé leur volonté et mécontentement face à la fermeture de leurs entreprises et les rackets policiers dont ils sont victimes.

Depuis le premier décret de l'État d'urgence sanitaire lié au coronavirus, les restaurants, bars, maquis et motels sont restés fermé sous l'impuissance des tenanciers des lieux pourvoyeurs d'emploi et d'économie. Pour se faire entendre, Valy Sacko président de l'AGT plante le décor par ces mots.

« Après plusieurs concertations, nous avons jugé nécessaire de nous réunir au sein d'une seule et unique structure à travers laquelle nous allons défendre de nos intérêts et ceux de nos collaborateurs. Nous sommes des pourvoyeurs d'emploi et luttons contre la délinquance juvénile et le chômage. L'État a intérêt de nous accompagner et encadrer car au sein de l'AGT, nous avons 810 tenanciers enregistrés et qui emploient au moins 5 personnes par tenancier », a-t-il fait savoir.

Poursuivant dans cette description, Valy souligne que les tenanciers sont confrontés à beaucoup de difficultés suite à la fermeture de leurs lieux de travail comme celle liée au payement de loyers et la perte des emplois.

 

« Il faut reconnaître que nous sommes confrontés à beaucoup de difficultés qui ne font que croitre au fur et à mesure que les jours et semaines s'écoulent dans cette période de covid-19 car beaucoup d'emplois et investissements sont menacés. En effet, la majeure partie des espaces que nous utilisons pour abriter nos activités sont loués. Imaginez quatre mois sans activités et sans aucune entrée d'argent, alors que nous continuions à payer nos loyers pour éviter une éventuelle expulsion ».

A en croire le président de l'organisation des professionnels des bars, motels, restaurants..., au-delà des difficultés financières qu'ils rencontrent, ils sont aussi confrontés à la brutalité des agents des forces de l'ordre sur eux et leurs clients chose qui les agacent de plus.

« Nos employés et clients ne sont pas également épargnés par la brutalité des forces de l'ordre. C'était certes fréquent avant la période du covid-19 et malheureusement cela perdure toujours malgré tous nos efforts et cri de cœur. Nous profitons pour lancer un appel à nos dirigeants pour qu'ils pensent sur notre situation qui devient de plus en plus préoccupante », souligne M. Sacko.

Pour pallier à toutes ces difficultés qu'ils croisent sur le terrain depuis l'arrivée du coronavirus en Guinée, ces professionnels sollicitent l'ouverture ne reste que partielle de leurs lieux de travail de même une assistance financière comme promis par le gouvernement.

« Nous sollicitons une ouverture même si elle est partielle pendant que nous continuions de préserver la santé en respectant les mesures sanitaires et adéquates pour la santé de nos employés et clients. Nous sollicitons par ailleurs une assistance financière pour redémarrer nos activités au moment venu et sauver d'autres parmi nous qui sont menacés de fermeture », a-t-il déclaré.

Ainsi au nom de l'AGT, Valy Sacko lance un appel à l'endroit des autres tenanciers non encore membres de leur plateforme de venir adhérer : « Nous invitons parallèlement tous les tenanciers guinéens qui ne sont pas encore avec nous de nous rejoindre pour mener à bien ce combat d'intérêt commun ».

 

Moussa Thiam