« Vous voyez un ingénieur qui est à la HAC, qui a un salaire d’un million de francs et des travailleurs qui viennent tous les jours qui ont huit cent mille 800 000 GNF, c’est triste ! »
Il était l’invité de nos confrères de FIM FM dans son émission phare ‘’ LE MIRADOR’’ le 25 Août 2021. Dans cet entretien, le patron de de la régulation des médias en Guinée a mis l’occasion à profit pour rappeler Cette date historique d’où la Célébré phrase du Feu président Ahmed Sékou Touré « Nous préférons la liberté dans pauvreté à la richesse dans l’esclavage », prononcé à l’endroit où abrite son institution, le 25 août 58. Il a également fait l’état de lieu qu’il a trouvé lorsqu’il a pris fonction en 2020, et le bilan d’un an de gestion.
Ayant gravi tous les échelons, de reporter au ministre de la communication en passant par président du CNC. Aboubacar Yacine nommé le 25 août 2020 à la tête de haute autorité de la communication (HAC) rappel : « Le 25 août est une date symbolique pour nous aussi parce que le bâtiment qui habite la Haute autorité de la communication est un bâtiment historique, c’est à cette endroit où le président Sékou Touré et le Général de gaulle ont eu cet échange historique de propos au court duquel le président Sékou Touré a choisi ‘’la liberté dans la pauvreté’’ Et le Général de Gaulle avait dit à cet instant que la Guinée pouvait prendre le chemin de son choix avec les conséquences, d’où le nom du palais du 25 août. Il faut aussi signaler que le 2 octobre 1958 c’est sur la même turbine que l’indépendance a été proclamée », a-t-il rappelé
Poursuivant dans la même rengaine, le président de la H.A.C fait le Bilan d’un an de gestion et l’état de lieu après sa prise de fonction. « Le premier constat que j’ai fait lorsque nous sommes arrivés à la HAC, c’est que cette salle qui était l’assemblée territoriale n’existait plus, était devenu comme un hangar comme n’importe lequel. La première mesure que nous avons prise au cours de notre premier conseil, c’était de réhabiliter cette salle et lui restituer ses parures de 1958. Aujourd’hui c’est chose faite. J’en suis heureux !
Deuxième état de lié que nous avons pu faire. Et là, je l’avais fait déjà 15 ans plutôt quand j’étais président du CNC, c’est que dans le secteur, il n’y avait pas d’eau. L’eau de la S.E.G ne circule pas, c’était curieux. Un jour j’étais venu dans mon bureau, je vus un bidon jaune comme il en existe beaucoup à Conakry, j’ai demandé ce que c’était ? On m’a dit que; c’est de l’eau pour le président. J’ai dit mais il y a 15 ans je faisais la même chose. Est-ce que c’est possible ? Je me suis informé, on m’a dit que l’eau de la S.E.G ne coule pas dans cette zone. La deuxième décision que mes collègues et moi avions prise, c’était de donner de l’eau à des centaines des travailleurs de la HAC. Sur notre subvention, nous avons prélevé ce qu’il fallait et nous avons fait appel au SNAPE qui a fait un forage avec 10.000 litres. Aujourd’hui l’eau coule partout à la H.A.C et même nos
voisins viennent puiser de l’eau là-bas.
La troisième observation que nous avons fait mes collègues et moi, c’est qu’il n’y avait pas d’administration et donc nous avons réussi aujourd’hui à installer une administration à nommer des chefs de services avec des attributions clairement défini, il n’y a plus de conflit de compétence et tout le monde travail.
La quatrième observation que nous avions faite ; malheureusement, nous n’avons pas fini de régler cette question ; c’est le traitement des travailleurs de la H.A.C. Vous voyez un ingénieur qui est à la HAC, qui a un salaire d’un million de francs et des travailleurs qui viennent tous les jours qui ont huit cent mille 800 000 GNF, c’est triste ! Donc nous avons décidé puisqu’il y a des primes qui étaient accordées à ces travailleurs. Nous avons décidé en conseil de parler de ce prime pour permettre aux travailleurs de venir en attendant de pouvoir régler cette question administrativement. Je saisi le ministre du budget à l’effet de réexaminer cette question parce que ce sont des fonctionnaires comme les autres. Il n’y a pas de raisons qu’ils ne bénéficient d'aucune augmentation malgré toutes les augmentations par le président de la République et le gouvernement.
Ensuite l’un des problèmes que nous avons trouvés par contre c’est une solution que nous avions trouvée. Je voudrais rendre hommage à madame Martine. C’est qu’elle a réussi à installer un service de Monitoring moderne, ça c’est son bilan. Et nous, nous sommes en train de renforcer cet acquis pour que nous puissions non pas surveiller les médias, je n’aime pas cette expression. Je n’aime pas ce mot, mais d’être juste lorsque nous sommes saisis et que nous soyons capable de prendre l’élément incriminé chez nous au lieu de le faire par…Voilà à peu près ce que nous avons pu faire et vous savez que nous sommes arrivés 15 jours avant l’ouverture de la campagne de l’élection présidentielle. Heureusement nous avons pu organiser cette campagne sur les médias. Et j’ai pu dire que nous avons reçu aucune plainte d’aucun candidat ou de parti politique en liste et la cour constitutionnelle n’a pas été saisie, il est vrai qu’il y a eu quelque petite difficulté et nous avons été saisis verbalement et ces questions ont été réglées »
Algassimou Diallo