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Écologie-Santé

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Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus en milieu carcéral, le Ministre de la Citoyenneté et de l’Unité Nationale, Monsieur Mamadou Taran DIALLO, a conduit, ce 11 mai 2020, une visite d’évaluation du dispositif de lutte contre le covid 19 à la Maison centrale de Conakry. Le Ministre avait à ses côtés : 

 1.   Monsieur Ibrahima Chérif HAIDARA, Secrétaire Général du Ministère de la Justice ;

2.   Docteur Georges Alfred KI-ZERBO, Représentant de l’OMS en Guinée ;

3.   Docteur Moustapha GROVOGUI, Représentation de Banque Mondiale en Guinée ;

4.   Docteur Bouna YATTASSAYE, Directeur Général Adjoint de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS).

Au moment où la préoccupation du gouvernement est de juguler la pandémie, l’objectif de la visite était d’évaluer le dispositif mis en place pour la lutte contre le covid 19 et les mesures à prendre pour le désengorgement des prisons en Guinée.

 A date, selon Dr Bouna YATTASAYE, des mesures de prévention, de contrôle et de prise en charge sont mises en place. Sur environ un millier de détenus, la situation se présente comme suit :

 1.   3 décès enregistrés ;

2.   130 testés sur lesquels 58 cas positifs ;

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Au nom des collectifs des médecins de la fédération ACPV Docteur Gollé Béavogui demande à l’Etat l’impliquer et de renforcer la capacité des cliniques privées dans la lutte contre le covid-19, dans un plaidoyer que le collectif a adressé à l’Etat, il était interrogé par nos confrère d’Espace Fm.       

« Vous n’êtes pas sans savoir que les structures sanitaires privées son haute impliqué dans le développement durable du pays en matière de santé et assurent plus de 75% de consultation de la communauté à la base en matière de santé plus précisément dans notre capitale Conakry. N’eut été notre pauvreté les cliniques privées devraient être subventionnées pour mieux répondre aux attentes de la population pour mieux accompagner l’Etat Guinéen dans ces interventions sanitaires privées », a entamé Dr Gollé Béavogui.  

Parlant de l’Etat de lieu par rapport aux travails que le collectif fait au quotidien en cette période de covid-19 et ce qu’il préconise à l’intérieur de son plan de riposte   

« Dans notre plan de riposte nous disons que pour mieux gérer et limiter la propagation de la pandémie covid-19, l’Etat guinéen et ses partenaires au développement doivent renforcer les capacités des cliniques privées, je dis bien renforcer, ça veut dire qu’il y a un travail que nous faisons à la base pour empêcher la propagation mais on est limité, c’est pourquoi on parle de renforcement des cliniques privées en matière d’équipement de protection individuelle », a- t-il souligné.

Notre plan de riposte poursuit-il, reste comme suite alors : 1- suite à la fuite massive des cas testés positifs dans les centres de traitement de covid-19, les collectifs des médecins de la fédération ACPV par ma voix à besoin de son implication dans la gestion de riposte.

2- il faut augmenter les personnels soignants existants et plus de protection du personnel soignant que nous allons signaler dans le plaidoyer.

3- Lorsqu’il y a des cas confirmés, il faut systématiquement séparer les cas confirmés à leurs contacts sachant que c’est leurs contacts si on les met ensemble ça va

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Dans cet entretien accordé à notre rédaction, Dr Ibrahima Diari Diallo donne sa lecture de l’impact du Covid-19 sur la sécurité alimentaire en Guinée. Par ailleurs, ce PhD en Sciences des Aliments et Nutrition propose des pistes de solution pour limiter la propagation de la pandémie, mais aussi pour amoindrir l’impact sur la sécurité alimentaire. Lisez !

Depuis début mars, la Guinée est touchée par le Coronavirus. De nos jours, le pays enregistre plus de 1000 personnes contaminés et au moins 7 morts. Aujourd’hui quel est l’impact du Covid-19 sur la sécurité alimentaire ?

D’abord, il faut dire que ce n’est pas la première fois que l’humanité fait face à une épidémie. Il y’a eu près de 16 épidémies de l’antiquité à ce jour. Mais les plus connues et décrites sont : la peste qui a frappée l’Europe vers 1347 à 1350 tuant environ un tiers de la population, la fièvre jaune apparue à la fin du 19ème siècle avec plus de 100 000 morts. Au 20 ème siècle, il y’a eu la grippe et le sida qui ont été aussi assez terrifiants et ont endeuillés des millions des familles dans le monde. La Guinée et certains pays Africains ont été frappés par la maladie à virus Ebola. Depuis la fin de l’année 2019, l’humanité entière fait face encore à une autre épidémie de coronavirus, baptisée Covid-19 qui a pris naissance en Chine et qui a fini par toucher presque toute la planète.

En Guinée, la maladie est déjà à sa 2ème  voire 3ème phase avec plus de 1300 cas positifs à ce jour selon les données officielles, contribuant ainsi à ralentir toutes les activités économiques.

En tout état de cause, comme je l’ai mentionné dans ma précédente tribune à la fin du mois de mars 2020 qui a été publiée sur mosaiqueguinee.com et couleurguinee.info, la propagation de la pandémie du Coronavirus (COVID-19) est censée avoir un effet négatif et dévastateur sur plusieurs plans, notamment l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Sur le plan agricole :

L’évolution du virus pourrait être préjudiciable pour la campagne agricole et compromettre ainsi les résultats en termes de productivité. L’impact pourrait être donc :

Une diminution de la main d’œuvre et perturbation du calendrier agricole

La réduction des mouvements des citoyens à travers le confinement et l’isolation des villes ou villages touchés, empêche forcément les agriculteurs et la main d’œuvre salariée ou communautaire de faire leur travaux.  Par conséquent, les travaux préparatoires champêtres et la mise en place des cultures vont être affectés et retardés.

Tout ceci contribuera à la diminution des superficies à emblaver et entrainera une réduction de la production habituelle. Certains ménages se verront donc par la suite dans l’obligation de consommer les semences pour pallier aux besoins alimentaires immédiats.

Faible utilisation d’intrants agricoles et diminution de la production

La faible disponibilité ou le manque des intrants agricoles sur le marché dû à la réduction des transactions commerciales et l’augmentation probable du prix peuvent conduire à une faible utilisation des engrais et pesticides, ce qui ne permettrait pas d’avoir les rendements potentiels des cultures entrainant ainsi une faible production.

Diminution du revenu des producteurs

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