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Lors du Forum multilatéral sur la politique industrielle (MIPF) qui s'est tenu à Riyad le 23 octobre 2024, le Premier ministre Bah Oury a livré un discours percutant, mettant en lumière les crises mondiales qui mettent en péril notre avenir commun. À l’initiative de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), cet événement a servi de plateforme pour aborder des enjeux cruciaux tels que le changement climatique, la fragilité des chaînes d’approvisionnement, les conflits géopolitiques, et les crises sanitaires.
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L’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry continue de renforcer les capacités des ressources humaines en santé du pays. Elle a été le théâtre ce vendredi, 29 Septembre 2023, d’une cérémonie de remise de diplômes aux lauréats des deux premières cohortes du Diplôme d’Université en Prévention et Contrôle des Infections (DU/PCI). Ce programme novateur de formation continue des professionnels de santé de Guinée et d’Afrique a été rendu possible grâce à une collaboration fructueuse entre l'université Gamal, le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique de la Guinée, ainsi que le partenaire Expertise France, avec le soutien financier de l'Agence Française de Développement et la participation de l’Université de Strasbourg.
La cérémonie a débuté par l’allocution d’accueil du Professeur Alexandre DELAMOU, Coordinateur du programme du DU-PCI et Directeur du Centre d’Excellence d’Afrique pour la Prévention et le Contrôle des Maladies Transmissibles. Il a exprimé une profonde gratitude au Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé pour avoir soutenu la mise en place de cette formation d'élite à travers le Centre d’Excellence. Prof. DELAMOU a souligné l'importance cruciale de la collaboration entre les différentes parties prenantes nationales dans la conception de ce programme pionnier et a rendu hommage à l'engagement inébranlable des enseignants et des participants, venant d'horizons divers.
Le caractère international de cette formation approuvée par l’UGANC en 2022 se reflète dans les chiffres impressionnants. La première cohorte a accueilli 20 participants tous guinéens, dont 7 femmes, tandis que la deuxième cohorte a réuni 34 participants, dont 14 ressortissants étrangers et 14 femmes. Parmi les nations représentées, on compte le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, le Mali, le Congo-Brazzaville, le Tchad et le Togo.
Le Dr Gnakoye FELEMOU, Chef de projet PCI à Expertise France, a mis en exergue l'approche novatrice de partenariat équilibré entre le Nord et le Sud, mais aussi entre les Ministères de la Santé et l’Enseignement supérieur, qui a permis la réalisation de projets de santé d'envergure. Il a souligné l'impératif de l'hygiène hospitalière pour garantir la sécurité tant des patients que du personnel médical, et réaffirmé la détermination de son institution à soutenir la création d'un tout nouveau master dans ce domaine vital.
Le Dr Abdoulaye KABA, Directeur national des établissements hospitaliers publics et privés au ministère de la Santé, a rappelé les défis importants auxquels le système de santé guinéen a dû faire face lors des épidémies dévastatrices d'Ebola et de COVID-19. Il a souligné la nécessité impérieuse de former des cadres chevronnés en prévention et contrôle des maladies, afin de renforcer la sécurité et la protection du personnel de santé et des patients. Il a promis d’œuvrer rapidement pour assurer le déploiement effectif des cadres formés dans les structures de santé et à des postes adaptés à leurs nouvelles compétences.
Prenant la parole au nom des participants, Dr Kadiatou KEITA, a mis en lumière l'impact attendu de la formation dans l'amélioration de la santé publique en Guinée. Elle a tenu à saluer l'engagement indéfectible du Ministère de la Santé envers le renforcement des compétences des prestataires de services, tout en tirant des leçons cruciales des crises sanitaires passées.
Add a commentLes symptômes de cette maladie sont des démangeaisons, des maux de tête, de la fièvre, des fatigues et des lésions cutanées. Le porte-parole du gouvernement a été joint par téléphone ce vendredi 14 février par Espace FM. Ousmane Gaoual Diallo a donné des explications.
« C'est en début de semaine que nous avons commencé à enregistrer l'arrivée de patients qui se plaignaient de brûlures et de démangeaisons, et lorsque le nombre a atteint un certain niveau, à ce jour, moins de 50 personnes ont été consultées. La plupart d'entre elles sont en suivi ambulatoire. Dès que le nombre a augmenté, des dispositions ont été prises. Madame la ministre de la Pêche, qui a été la première personne alertée, a pris des dispositions avec le ministre de la Santé pour la prise en charge de ces personnes. Un conseil interministériel de crise a été mis en place sous la présidence du gouvernement, et des laboratoires ont été mobilisés pour analyser », a-t-il souligné.
Selon lui, des dispositions sanitaires sont prises pour la prise en charge des patients. Un conseil ministériel est prêt avec le ministère de la Défense, le ministère de la Santé, le ministère de la Pêche et de l'Aquaculture ainsi que le porte-parole. « Nous sommes en train de réajuster en fonction des informations qui nous sont remontées. Toutes les mesures sont mises en œuvre pour l'instant pour contrôler le phénomène. Ensuite, les enquêtes, aussi bien du point de vue médical que sécuritaire, sont en cours pour pouvoir comprendre l'origine du phénomène et éventuellement prendre les mesures adéquates", a-t-il ajouté.
Des rumeurs circulent, a-t-il poursuivi, selon lesquelles un bateau aurait rejeté du cuivre ou du carburant, contaminant ainsi les eaux ou rejetant des produits toxiques. " Les recherches sont en cours. La gendarmerie maritime est également mobilisée pour essayer de suivre toutes les informations qui lui sont remontées pour éventuellement tracer le problème. Ce qui est clair, c'est qu'aujourd'hui, il n'y a pas d'indication que c'est contagieux entre personnes physiques. Les personnes touchées sont celles qui ont été directement en contact avec le liquide et qui ont ressenti ces brûlures quelques jours plus tard. Il y en a qui ont des brûlures sur les bras, d'autres sur le visage, d'autres sur les parties génitales, etc.", a-t-il expliqué.
En interrogeant Monsieur le ministre de la santé sur la capacité des laboratoires guinéens à détecter rapidement la pathologie contractée par les patients de Donka, il a répondu avec assurance que les laboratoires du pays étaient bel et bien équipés pour détecter tout type de substance toxique, et que des solutions pouvaient être trouvées aussi bien dans les structures publiques que privées. Il a notamment cité l'institut Pasteur, ainsi que des laboratoires dans des hôpitaux privés et le laboratoire allemande sur la corniche de Landrea.
Quant aux lieux de contamination, le ministre a expliqué que les patients ont été isolés afin de limiter toute contagion éventuelle, et qu'il n'y avait pas de preuve pour le moment que la maladie était contagieuse d'une personne à une autre. Toutefois, si cela s'avérait être le cas, des mesures sanitaires seraient prises. Il convient donc de rester vigilant et de suivre les recommandations des autorités sanitaires pour éviter toute propagation de cette pathologie.
Amadou Diallo
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