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Société

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"L'autorité entre l'adulte et l'enfant est redoublée dans le cas de l'Église", estime ce mercredi sur franceinfo, Nathalie Bajos, sociologue mandatée par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (Ciase), pour enquêter sur ces violences sexuelles.

"C'est une conjonction de facteurs qui crée cette situation sociale qui favorise la survenue des violences", explique mercredi 6 octobre sur franceinfo Nathalie Bajos, sociologue et directrice de recherche à l'Inserm, mandatée par la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise Ciase) pour enquêter sur ces violences sexuelles.

Selon l'enquête de l'Inserm, 5,5 millions de personnes majeures aujourd'hui ont été confrontées à des violences sexuelles quand elles étaient mineures. 1,2% des personnes ayant fréquenté une institution catholique en ont été victimes dans leur jeunesse, ce qui fait de l'Église, l'institution où le risque de violences sexuelles sur mineurs est le plus fort.

Autoritée redoublée dans l'Église

"Ce n'est pas un facteur, ce n'est pas la domination masculine toute seule, ce n'est pas l'autorité sacrale seule", qui en est la cause, analyse la sociologue. Selon les résultats de l'enquête sociologique menée par l'Inserm, "l'autorité entre l'adulte et l'enfant est redoublée dans le cas de l'Église, poursuit Nathalie Bajos, et c'est sans doute le facteur le plus important, par le caractère sacral de l'autorité du prêtre". "Le prêtre est le représentant du Christ sur Terre, rappelle la sociologue, On ne remet pas en cause l'autorité du

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Impunité et mauvaise gouvernance : telles sont les causes de la tragédie qui a frappé la jeune Guinéenne de 25 ans, décédée après plusieurs viols le 20 novembre dernier. Oser se dresser collectivement contre ces fléaux est le seul moyen d’honorer sa mémoire.

Nous refusons toujours de nous rendre à l’évidence. Nous continuons à faire semblant. Nous persistons à croire que les problèmes vont se régler d’eux-mêmes, comme par miracle. Pis, nous paraissons avoir abandonné notre sort entre les mains d’un messie – que je plains grandement –, pensant naïvement, et peut-être cyniquement, qu’il surgira bien de quelque part pour régler tous nos problèmes.  N’est-ce pas là, précisément, la recette la plus aboutie de l’échec ?

Tous coupables

Pourquoi nous entêtons-nous à croire qu’une personne seule trouvera la solution pour les 12 à 13 millions de Guinéens que nous sommes sans que nous ayons à jouer notre partition ? Sommes-nous à ce point anesthésiés et rendus aveugles par des décennies de laisser-faire, de pagaille, d’injustice, d’impunité et de mauvaise gouvernance ? Car, oui, pour moi, la tragédie qu’a vécue M’mah Sylla résulte de cette mauvaise gouvernance qui sévit depuis trop longtemps et qui reste largement impunie. Je la considère comme le plus grand de nos maux, le cancer de notre société. Une société si aliénée que tout ce qui est anormal ailleurs est érigé en règle chez nous et célébré comme étant l’excellence même !

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L’agression sexuelle enregistré régulièrement en Guinée ce dernier Temps, un phénomène qui a pris une proportion inquiétante, pour parler des conséquences sur la vie future des victimes, un de nos reporters à joint par téléphone ce vendredi, 26 novembre 2021 Dr Thierno Saïdou Diallo médecin légale à l’hôpital Ignace Deen, selon lui la plupart des victimes connaisses leurs bourreaux, c’est dans la famille, ou l’entourage familiale, par conséquent il invite les parents à dénoncer et à instaurent un climat de confiance et de communication réciproque. Il invite également les parents à coder certaines chaînes de télévisions qui sont nuisibles aux enfants. Interview.  

Dr Bonjour Dr Thierno Saidou Diallo, nous parlons ce matin d’agression sexuelle, vous qui recevez souvent les victimes pour les prises en charge dites-nous quelle idée peut-on se faire aujourd’hui de l’ampleur du phénomène en Guinée.

L’agression sexuelle occupe une place importante aujourd’hui dans la société, c’est un phénomène qui n’est nouveau mais devient de plus en plus inquiétante de par le chiffre, de par les données, de par ce qui se passe autour de nous.

Est-ce que vous avez des chiffres qui nous permette de nous faire une idée par rapport à l’année 2021 en cours ?

Depuis le début de cette année, nous disons que l’agression sexuelle représente environs de plus de 20% de nos consultations, disons que plus de 300 cas d’agression sexuelles ont été enregistrées au service de médecine légale depuis de début de l’année sur les mineurs, les enfants de moins de 18 ans pas pour tous les cas. Ces victimes ont les reçoit parfois dans un tableau de détresse psychologique, on reçoit aussi certaines en situation d’urgence pour lesquelles il y a une nécessité de réparer chirurgicalement les dégâts, pour certains c’est juste de soin, pour d’autres avec des grossesses non désirées qu’il faut parfois malheureusement interrompre parce que c’est de menace, pour certaines avec des infections telle que les VIH ou les infections sexuellement transmissibles.

Est-ce qu’il y a un temps précis au cours duquel il faut se faire consulter après une agression sexuelle pour quelle raison ?

C’est est fondamentale toutes les fois qu’il y ait victime d’agression sexuelle qu’elle vienne se consulter avant les 72 heures pour trois raisons, la première raison ; ça permet à la médecine légale de matérialiser l’infraction c'est-à-dire de noter la raison, elle est fraiche, elle n’a pas consolidé, elle n’a pas évolué. La deuxième raison : c’est la prévention de la grossesse non désirée, lorsque c’est très tôt, on peut donner ce qu’on appelle la délatrice de lendemain pour prévenir les grossesses. Le Troisième cas c’est de dépister et de faire face aux IST, donc au fur et à mesure que la consultation tarde, au fur à mesure les peuvent disparaître mais aussi de risque infectieux sont là, l’autre aspect : c’est qu’il ne faut pas faire sa toilette intime avant de faire consulter à l’hôpital, des prélèvements peuvent conduire parfois à l’auteur. On peut prélever de spermes, de cheveux, des morceaux d’ongle

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