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L’artiste Elie Kamono était l’invité de nos confrère d’Espace Fm la semaine dernière, dans cet entretien l’artiste Reggae man, est revenu sur les évènement du fin décembre 2019 survenu à NGuékédou dans le cadre du FNDC qui ont conduit à son incarcération et des ennuis judiciaires. Lisez.
Ce qui s’est passé, c’est qu’a Guékédou chaque premier janvier, tous les ressortissants d’où qu’ils soient viennent à N’Guékédou pour fêter au fleuve Makona, c’est comme quelque chose de sacrer pour nous. Alors nous venons communier avec nos ancêtres, cela n’incombe qu’au fils de N’Guékédou. Cette fois-ci, lorsque Jean Marck, et sa femme ont compris que nous parvenons à mobiliser toute la population, toute la jeunesse avec la complicité d’une association des jeunes que j’avais soutenu l’année dernière, en mettant ma sonorisation à leurs dispositions, justement pour les mêmes festivités.
Cette fois-ci, ils vont rencontrer les jeunes en les promettant des matricules et une somme de 70 millions. Ces jeunes ont accepté d’aller avec eux mais cette fois-ci sous la base d’un seul podium sur tout le site, chose qui es impossible parce depuis la nuit des temps, à N’Guékédou, toutes les communautés Kissiennes de la Sierra Léone, du Libéria, chacune vienne avec son podium et ses tantes. Tu installes, tu fais ta fête et tu fais ta cérémonie et tu rentres chez toi.
Mais cette fois-ci dans l’optique de prouver au président Alpha Condé qu’ils maitrisent et qu’ils ont la population, donc besoin d’image, alors c’est dans cet élan que je me suis inscrit contre leurs volontés, je suis allé à NGuékédou, j’ai prévu de faire un spectacle au stade préfectoral. Ils sont arrivés et ils ont empêché le concert, pendant que le concert de l’opposition était prévu le lendemain.
Je leur ai dit, si vous empêchez mon concert aujourd’hui, le lendemain il n’y aura pas de concert, ils ont dit : tu ne pourras pas. Effectivement j’ai empêché aussi leurs spectacles le lendemain, parce que c’est dans l’optique d’avoir les images pour envoyer au président Alpha Condé. Avant le premier, je suis allé voir le patriarche de N’Guékédou, je lui ai dit : vous êtes l’autorité morale de la communauté Kissienne. Je viens vous voir parce qu’il y a un problème, ils ne veulent pas que nous ayons sur le fleuve. Qu’est-ce qu’on fait ? Ne sommes-nous pas fils de NGuékédou ? Il dit mais naturellement.
Il me pose la question : Mon Fils, moi qui ai invité le président à NGuékédou, si tu vas là-bas et qu’il ait de problèmes, je serais le premier responsable. Je te demanderai d’aller sur d’autre flan, du fleuve Makona qu’on appelle ‘’Kéno’’, je dis avec votre respect j’accepte de quitter Tesseneï et d’aller à Kéno. Lorsque ces personnes ont appris qu’Elie Kamano partait à Kéno et que la population allait s’y rendre pour ma cause, ces gens sont allés menacer le patriarche en lui disant : « si
Add a commentDe 1958 date du premier référendum à maintenant, jamais on a connu un semblant d’élection aussi perturbée, décriée, contestée et meurtrière de celui de ce dimanche 22 mars 2020, avec un président civil, de surcroit professeur de droit.
Le 21 décembre 2010, après son élection à la magistrature suprême, mêmes les citoyens qui n’ont pas voté pour lui en 2010, je veux nommer le militant de l’opposition, UFDG, UFR et autres, personnes n’auraient imaginer que l’opposant historique, Alpha Condé allait gérer le pays aujourd’hui avec une main de fer. Non !
Les élections truquées, le détournement du dénier public, gabegie financière, mal gouvernance, l’assassinat des opposants, en un mot tout ce qu’il reprochait au président militaire, le Général Lansana Conté, il a fait pur que lui, il a même franchi la Barre en organisant ces élections du 22 mars sans le nettoyage du fichier ni la présence de la CEDEAO, l’UA, la Francophonie.
.Une élection du jamais vu dans l’histoire démocratique : L’armée réquisitionnée, internet coupé, bureaux de votes saccagés et brulés, agents de bureaux de vote attaqués et chassés, des membres de bureaux, des affrontements d’ici et là, assassinat des manifestants anti référendum, des blessés par balle enregistrés. Tous les guinéens de
Add a commentLire la suite : Opinion : Scrutin du 22 Mars en Guinée est tout, sauf une élection.
Depuis l'annonce de non-participation des deux ténors de l'opposition en l'occurrence l'UFDG et l'UFR dans le processus électoral en cours en Guinée, certains observateurs qualifient les partis politiques prenant part à ces élections contestées de ‘’petits partis politiques’’ et les accusent de vouloir profiter de l'absence de ces ‘’grands partis’’ pour imposer leur image. Pour l’honorable Aboubacar Soumah, président du GDE, ces allégations sont infondées et qu'il n'y a pas de petit ou de grand parti politique, il n'y a qu'un petit moment en politique. Il l'a fait savoir à l'occasion de la conférence de presse aminée par vingt partis politiques engagés aux élections législatives le lundi 16 mars à la maison de presse à Kipé.
« Tout ce qui rattrape aujourd'hui les hommes politiques guinéens, ils l'ont conçu et vous allez constater avec nous notamment la loi électorale dont j'ai voté contre quand j'étais le coordinateur de la Basse-Guinée au compte de l'UFDG et cela a constitué l'un des points forts de ma démission de l'UFDG. Il faut que les gens se ressaisissent et qu'ils aiment réellement la Guinée », souligne d’entrée Aboubacar Soumah.
Justifiant cette assertion, l'ancien député de l’UFDG souligne que, la plus part des candidats de sa liste sont issus des autres formations politiques. Par ce fait, il réitère qu'il n'y a pas de petit ou grand parti politique, mais qu'il y a qu'une dynamique.
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