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Politique

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L’accord signé le 28 janvier dernier entre le gouvernement et certains syndicats de l’éducation a été une épine au pied du secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, (SLECG). C’est le moins qu’on puisse écrire quand on constate que malgré l’appel de ce dernier à la poursuite du mot d’ordre de grève, les cours reprennent peu à peu dans les établissements publics.

Dans les écoles publiques de la capitale visitées par notre reporter, on note une présence non négligeable des enseignants. A constater cela, qui, augmente du jour au lendemain, on serait tenté de dire l’entente signée récemment entre gouvernement et certains syndicats de l’éducation leur conforte.

Il faut rappeler d’entrée que cet accord qui porte sur la revalorisation des primes des enseignants est reparti comme suit : zone spéciale Conakry 450 milles francs par mois ; Chef-lieu de région administrative: 600 milles par mois ; Chef-lieu de préfecture 750 milles par mois ; Sous-préfecture un million par mois ; Districts et villages un million 300 milles par mois.  

 

Ce compromis obtenu facilement entre ses détracteurs, ébranle Aboubacar Soumah. Son appel aux élèves et parents d’élèves samedi dernier, en témoigne bien cela. « Vous parents d’élèves et élèves, nous vous invitons de nous soutenir dans notre combat pour que nous puissions finalement changer notre condition de vie précaire », avait-il indiqué, tout en rappelant que leur revendication « ne va que dans l’optique de la qualification du système éducatif et de la formation que nous donnons aux enfants, gage certain du développement harmonieux et équilibré de notre pays. Sans formation, l’avenir d’un pays est compromis. C’est pourquoi, nous nous battons chers parents d’élèves, chers élèves pour que nos conditions de vie et de travail soient améliorées. Nous

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Une première victoire pour la CODENOC, la ligne rouge franchie pour le FNDC !

Le chef de l’Etat a par un décret rendu public mardi soir, fixé la tenue du referendum sur la nouvelle constitution le 1er mars 2020. C’est une première bataille que la coalition démocratique pour la nouvelle constitution (CODENOC), vient de remporter, là où le FNDC estime que la ligne rouge est franchie.

Nonobstant les multiples manifestations du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), entrainant des pertes en vies humaines, le président de la République  rempile sur sa volonté de doter la Guinée d’une nouvelle constitution. Alpha Condé en fixant la date du referendum passe à la vitesse supérieure de son plan.

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Le samedi 1er février 2020, le parti au pouvoir a tenu son assemblée générale hebdomadaire à son siège national à Gbessia. Dans son allocution, le ministre Conseiller à la Présidence, Alpha Ibrahima Keira, a appelé le président la République à ne pas changer la date des législatives prévues le 16 février prochain.

Prenant la parole, l'ancien ministre de la sécurité commence par tenir un ton ferme à l'endroit de ceux qui appellent au report de la date des législatives. Pour Alpha Ibrahima Keira, « il ne serait pas loyal ni sérieux de la part que ça soient des marabouts, que ça soient des artisans ou de qui que ce soit, de venir fatiguer monsieur le président de la République pour lui dire de dire à la CENI de faire rétropédalage. Nous ne ferons pas de marche arrière », martèle cet apparatchik, qui par la suite, devant les militants et responsables du RPG/AEC livre un message au directeur du protocole à la présidence.

« Au nom du parti, nous demandons au directeur du protocole, de ne jamais introduire des gens comme ça à la présidence pour venir fatiguer monsieur le président qui a du travail et qui veut que nous allons aux urnes, conformément à la volonté populaire », a déclaré M. Keïra.

Dans la même lancée, il fustige les compromis entre le gouvernement et ses détracteurs. « La Guinée est un pays de vérité. Alors faisons en sorte que seule la loi prévale. Les règles de convenance sociale n'ont pas de place dans une République. Ce sont des règles supplétives, on y fait recours à certaines circonstances dans le cadre de trouver des arrangements. Mais nous sommes fatigués des arrangements. On est libre de participer à une élection, mais quand on ne participe à une élection, on se tait et on s'occupe de son champ pour que ceux qui vont aux élections puissent battre campagne », entonne l’ancien ministre de la Sécurité.

« Nous demandons aux autorités de prendre leur responsabilité en cette période de campagne. Celui qui veut troubler les élections qu'on lui traduit devant

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