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En marge de la marche anti-changement constitutionnel organisée ce jeudi, 07 novembre 2019 par le FNDC, le député Ibrahima Bangoura, vice-président de l’UFR, s’est exprimé. Ce qu’il pense du nombre de militants sortis, de ce que devrait être l’attitude du chef de l’Etat au soir d’une telle mobilisation, son opinion sur les tueries enregistrées lors des manifestations…
Interview
Votre impression après cette marche ?
C’est une marche grandiose, le peuple s’est exprimé, le peuple a parlé. Nous avons quelque chose aujourd’hui d’inédit, on pensait qu’avec la manifestation du 24 octobre dernier, on avait atteint le summum mais ce qu’on a vu aujourd’hui c’est trois fois plus. On a vu une marée humaine, on a vu la détermination d’un peuple qui veut mettre fin à cette folie de troisième mandat.
Cela n’est rien de comparable avec ce qu’on a vu le 31 octobre dernier où on a sorti des élèves dans les classes, on a réquisitionné les fonctionnaires,
Add a commentLa préfecture de Mandiana serait en train tout bonnement de virer vers le Changement Progrès et Unité pour la Guinée (CPUG) du Dr Ibrahima Sacko, dans la perspective de la présidentielle de 2020. Vu que le projet de changement constitutionnel, susceptible de permettre au président Condé de se maintenir aux affaires, a du mal à passer auprès des populations.
Dr Ibrahima Sacko, qui est originaire de la préfecture de Mandiana est vu comme l’alternative au parti au pouvoir, à l’allure où vont les choses, a-t-on appris de bonne source.
Avec la frustration qui gagne de plus en plus les populations de la zone, qui se sentent oubliées par ce régime, le seul recours demeurerait donc désormais le CPUG, rapporte notre source.
Add a commentLire la suite : Présidentielle 2020 : Mandiana sur le point de basculer dans le CPUG?
Trois jeunes blessés par balle la veille dans l’altercation qui a opposée partisans du FNDC et forces de l’ordre lors de l’enterrement des victimes des manifestations de la mi-octobre qui avaient fait 13 morts (11 à Conakry et deux dans la ville de Mamou), ont succombé à leurs blessures.
Réagissant à cette situation, le chef de file de l’opposition a qualifié de « terrifiant » le comportement des agents de sécurités.
« Les forces de l’ordre et de sécurité ont osé tirer sur le cortège funèbre qui accompagnait les 11 victimes à leur dernière demeure », accuse Cellou Dalein Diallo, tout indiquant, « c’est édifiant et terrifiant ».
«Je suis indigné, heurté parce que nous sommes des humains, il y a des choses qu’on ne peut pas faire. En Afrique, on respecte les morts, ils ont droit à un traitement digne
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