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La Guinée, sous l'impulsion de ses dirigeants actuels, continue d'avancer avec un projet ambitieux qui pourrait bien redéfinir son avenir : ‘’Simandou 2040’’. Ce programme, qui s'étend sur 15 ans, incarne l’espoir d'une nation qui aspire à s'imposer comme un acteur incontournable dans l’exploitation de ses immenses ressources naturelles, tout en embrassant les principes de durabilité et de prospérité partagée.
À l’occasion de l'Assemblée générale des Nations Unies, Bah Oury, Premier ministre de la transition, a porté ce rêve avec force et conviction. « Simandou 2040 est bien plus qu’un projet minier », a-t-il déclaré avec assurance. « C’est la pierre angulaire de la transformation de notre nation, une initiative qui traduit notre engagement à allier croissance économique et respect de l’environnement. » Ces mots résonnent avec une ambition claire : changer la trajectoire économique de la Guinée tout en évitant les pièges du passé, comme la malédiction des ressources qui a si souvent frappé d'autres nations.
Avec ses 670 kilomètres de voies ferrées et un port minéralier dédié, Simandou est bien plus qu’un simple projet d’infrastructures. Bah Oury l’a présenté comme un modèle de ‘’développement intégral’’, où économie et écologie se rejoignent. Le Premier ministre a insisté : « Simandou 2040 est un projet où l’homme et la nature sont partenaires, pas adversaires ». Nous voulons prouver qu’il est possible de prospérer tout en respectant notre environnement. » Un discours qui tranche avec les pratiques courantes d’une exploitation minière souvent jugée dévastatrice dans les pays en développement.
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Les discussions autour du retour du navire électrique suscitent des avis contrastés au sein de la communauté. Le débat, qui fait rage depuis plusieurs jours, a attiré l'attention du président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), Aliou Bah, qui appelle à une évaluation rigoureuse de la situation.
Aliou Bah, connu pour son franc-parler, souligne que « les plus grands problèmes de notre pays résident, entre autres, dans le manque d’esprit critique chez certains citoyens, l'absence de rigueur dans la gouvernance, et le manque d'exemplarité chez nos dirigeants. »
Pour le président du MoDeL, l'enthousiasme de certains face au retour du navire électrique sans en questionner les modalités d’acquisition relève d’une « naïveté chronique ». Il met en garde contre une amnésie collective, rappelant une vidéo où, le jour de l’arrestation de l’ancien président Alpha Condé, un soldat l'accusait d’avoir trompé le peuple avec ce navire, alors que des barrages et l'interconnexion étaient attendus.
Face à cette situation, l'homme politique s’interroge : « Quand apprendrons-nous à tirer les leçons de nos erreurs et à demander
Add a commentL’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) marque d’un ton ferme et sans équivoque son refus face à la perspective d’une candidature du général Mamadi Doumbouya à la prochaine élection présidentielle. Cette position, loin d’être une simple déclaration d’intention, a été réitérée par Souleymane Souza Konaté, conseiller en charge de la communication auprès de l’UFDG, à la suite de la publication de l’avant-projet de la nouvelle Constitution.
Pour l’UFDG, ce texte n’a qu’un seul but : ouvrir la voie à une présidence militaire, une situation que le parti juge inacceptable. Konaté ne mâche pas ses mots, dénonçant une Constitution taillée sur mesure pour les ambitions du général. Il rappelle avec nostalgie la Constitution du 7 mai 2010, un texte qui, selon lui, garantissait un équilibre des pouvoirs et une véritable séparation entre les branches de l’État. Une situation mise à mal par les récentes évolutions politiques.
Le conseiller ne s’arrête pas là. Il met en lumière ce qu’il considère comme le véritable problème en Guinée : non pas les textes eux-mêmes, mais l’incapacité des dirigeants à respecter les principes fondamentaux de liberté, de démocratie, et d’État de droit. Selon lui, la proposition actuelle est une tentative déguisée de légitimer une candidature militaire, ce que l’UFDG rejette catégoriquement.
En parallèle, l’UFDG reste ferme sur une autre exigence : la fin de la transition d’ici au 31 décembre 2024. Passé cette date, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) perdrait toute légitimité. Pour l’UFDG, il est impératif que la transition se termine par un retour à un régime civil, et il est hors de question que les militaires se portent candidats aux prochaines élections. Le message est clair : l’UFDG ne reculera pas et continuera de s’opposer à toute tentative de militarisation de la présidence.
Alpha Amadou Diallo
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