Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.
Depuis sa résidence en Turquie, l'ancien président Alpha Condé continue de surveiller de près la junte qui a renversé le régime le 5 septembre 2021. Dimanche soir, il a appelé à une escalade dans la lutte pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel.
Dans son discours du Nouvel An, il a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude aux forces vives et aux acteurs politiques et sociaux qui « luttent pour libérer la Guinée d'une junte violente, haineuse et prédatrice ».
Selon Alpha Condé, la junte s'inscrit dans la « dynamique de confiscation du pouvoir ». A l’instar du scénario 2023, le projet de budget 2024 ne prévoit aucune disposition pour financer son départ. Cela envoie un message clair : « Nous sommes ici et nous restons ».
Il affirme que « depuis le vote historique de 1958 qui a fait de nos peuples des pionniers dans la reconquête de la souveraineté en Afrique, nous avons partagé une histoire d'espoirs et de déceptions, mais aussi de progrès. Nous avons toujours su dire non pour préserver nos libertés et notre indépendance. »
Add a commentDans une annonce diffusée lors de la soirée du 31 décembre 2024 à la télévision nationale, le président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, a pris une décision en envoyant à la retraite 26 magistrats éminents qui officiaient jusqu'à présent à des postes clés au sein de la Cour suprême, de la Cour des comptes, de la Cour d'appel de Conakry, de celle de Kankan, ainsi que des tribunaux de première instance de Kaloum, de Faranah et de Tougué.
Voici la liste exhaustive de ces fonctionnaires qui sont désormais appelés à faire valoir leurs droits à la retraite :
1. Mme Mariama Camara, directrice nationale des affaires civiles et du sceau, matricule 584 860 Y
2. M. Maninké Soumah, inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires, matricule 578 912 A
3. Mme Ousmane Bella Baldé, inspectrice des services judiciaires et pénitentiaires, matricule 578 659 A
4. Mme Maciré Aribot, inspectrice des services judiciaires et pénitentiaires, matricule 578 642 P
5. Mme Djenabou Diallo, présidente de chambre à la Cour suprême, matricule 578 772 C
6. M. Seliman Kouyaté, président de chambre à la Cour Suprême, matricule 578 864 C
7. Mme Mariama Souadou Diallo, conseillère à la Cour suprême, matricule 578 786 G
Add a commentDans un discours adressé à la nation, Cellou Dalein Diallo, figure de proue de l'opposition guinéenne, a souligné que l'année 2024 sera cruciale pour l'avenir du pays. Il a mis l'accent sur la responsabilité de la junte au pouvoir dans la gestion de cette transition, appelant à des élections libres, inclusives et transparentes.
Diallo a débuté son discours en rappelant la tragédie récente de l'incendie du dépôt central des hydrocarbures de la Société Guinéenne de Pétrole (SGP), exprimant sa solidarité envers les victimes et saluant les forces de défense et de sécurité. Il a également évoqué les jeunes tués lors de manifestations, soulignant l'impunité qui prévaut dans de tels cas.
Le leader de l'opposition a ensuite abordé le phénomène de l'émigration massive de la jeunesse guinéenne, attribuant cette tendance au chômage, à la précarité et aux restrictions des libertés. Il a plaidé en faveur d'une Guinée offrant des opportunités et un avenir aux jeunes, mettant en garde contre une société où la délinquance prospère.
Cellou Dalein Diallo a insisté sur l'importance du dialogue, du compromis et de l'intelligence collective pour construire un avenir meilleur. Il a déploré les atteintes à la démocratie en cours, dénonçant la répression des voix dissidentes, la restriction de la liberté de la presse, et la violation des principes démocratiques énoncés dans la Charte de la transition.
Add a comment